Histoire avant 1848
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Vie des Communautés
Centenaire 1914-1918

13 Octobre 2015

LES HABITANTS D'AIN-NOUISSY, EL-HACIANE ET FORNAKA, LANCENT UN APPEL AU WALLI : « OÙ EST PASSÉ LE PROJET DE L'HÔPITAL 60 LITS D'AIN-NOUISSY ? »

A l’instar des daïras de Bouguirat, Mesra et Achaâcha, celle d’Ain-Nouissy faisait partie de ces circonscriptions ayant bénéficié d’un hôpital de 60 lits, mais pour des raisons inconnues, le projet en question a été renvoyé aux calendes grecques. Des gorges profondes vont plus loin en assurant que le projet a été purement et simplement annulé ! Le manque de communication sur ce dossier précis a laissé place à des supputations sans fin, comme par exemple, l’enveloppe financière initialement prévue pour cette nouvelle structure hospitalière aurait été tout simplement engloutie par le nouvel hôpital de 240 lits de Kharrouba, projet qui a fait couler beaucoup d’encre. Si tel était le cas, pourquoi précisément à la daïra d’Ain-Nouissy de payer le prix fort de l’incompétence de certains responsables et de l’absence des élus tant nationaux que locaux pour défendre un acquis parti en fumée et dont il ne reverra peut-être jamais le jour. Aussi, n’aurait-il été peut-être pas, plus judicieux d’ajourner la réalisation de l’hôpital de la daïra d’Achaâcha par exemple du fait de sa proximité avec celui de Sidi Ali qui dispose d’un hôpital opérationnel depuis des années ou encore celui de Mesra qui dispose d’une polyclinique ‘’ Point d’Urgence’’ et se trouve à quelques encablures de deux hôpitaux dont l’un est considéré comme le meilleur de la wilaya en matière de prestations médicales et sanitaires, celui d’Ain-Tedles et celui de Bouguirat qui ouvrira ses portes vers la fin de l’année. La répartition initiale était équitable du fait qu’elle s’inscrivait dans le but d’assurer un équilibre entre les régions de la wilaya dans le cadre de la couverture médicale et sanitaire. A Ain-Nouissy, le choix de terrain a été fait, l’autorisation de programme prête et il ne manquait que le lancement du chantier, mais au grand dam de la population de la daïra, les travaux des hôpitaux de Mesra, Bouguirat et Achaâcha ont été lancés pour être inaugurés vers la fin de l’année en cours et celui d’Ain-Nouissy renvoyé aux calendes grecques. Aussi, faut-il encore rappeler que l’actuelle polyclinique inscrite initialement comme ‘’point d’urgence’’, dans le but d’alléger celle de Mesra, a été déclassée, une fois de plus, pour des raisons incompréhensibles voire obscures, en un ‘’point de permanence’’. L’ancien directeur de la santé et de la population A.B, en poste actuellement dans la wilaya de Tissemsilt, a reconnu alors que des erreurs ont été relevées notamment en matière d’accompagnement sur le plan technique, car en matière de faisabilité, le plateau technique composé essentiellement de la radiologie, du laboratoire et d’un fauteuil dentaire, devait être prévu au rez-de-chaussée et les consultations et autres examens au niveau du premier étage. Malheureusement l’absence de rigueur et de suivi a fait que les deux opérations soient inversées : le plateau technique est au premier étage et les consultations au rez-de-chaussée ! Si cette situation ne pose pas de problèmes majeurs pour le bon fonctionnement de la polyclinique, il n’en demeure pas moins qu’il y a eu un problème de conception dans la répartition des services, Toutefois, il y a lieu de souligner que la daïra d’Ain-Nouissy compte plus de 50.000 habitants et le fait de l’amputer de son hôpital est de nature à compliquer davantage la situation, plus particulièrement en été où le nombre de prestations assuré par la polyclinique quadruple avec l’arrivée des estivants venus des quatre coins du pays passer leurs vacances. Ainsi, à la veille d’une visite de travail et d’inspection que devra, croit-on savoir, effectuer le wali dans la daïra d’Ain-Nouissy, c’est la population de la région Ouest de la wilaya qui lance un appel au chef de l’exécutif M. Abdelwahid Temmar, à l’effet de relancer le projet de l’hôpital 60 lits afin d’assurer une meilleure couverture sanitaire de la région qui reste la seule dépourvue en la matière.

Ahmed Mehdi
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