15 mai 2016
AÏN-NOUISSY : LE CHEF DE LA DAÏRA ET LE MAIRE INTERPELLÉS. DES CITOYENS DÉNONCENT L'INERTIE ET L'IMMOBILISME DE L'ÉLU CHARGÉ DE L'ENVIRONNEMENT.
Devant l’absence de Blanche Algérie et de l’élu chargé de l’environnement au niveau de la commune, les citoyens commencent à réagir pour préserver leur environnement immédiat des herbes sauvages, des animaux à l’image des reptiles et autres rongeurs. La photo ci-contre démontre l’inertie et l’immobilisme du vice président chargé de l’environnement. Aujourd’hui, avec les nouvelles dispositions en matière de partage des missions, chaque président de commission au niveau communal est comptable des résultats de la mission qui lui échoit. Ce n’est plus le maire qui, souvent en première ligne, en cas de problèmes liés au cadre de vie du citoyen. Aussi, ce dernier a évolué avec le temps et sait faire la distinction entre chacun des responsables. Pour ce faire, des citoyens de la cité 17 Octobre 1961 nous ont interpellés pour dénoncer l’immobilisme et l’inertie du vice-président de l’APC chargé de l’environnement et du nettoiement. Selon leurs déclarations, en fin de la semaine écoulée, un résident de ladite cité, alors qu’il regagnait son domicile sous un soleil de plomb, est tombé nez à nez avec un serpent à l’entrée de l’immeuble. Pris de panique, il a rebroussé chemin avant de se ressaisir et tenter de tuer le reptile, mais l’animal a disparu dans les herbes sauvages qui entourent la bâtiment et qui couvrent bien des espaces à l’intérieur de la cité en question. Devant cet état de fait, alertés des citoyens ont décidé d’alerter le responsable chargé de l’environnement afin de dépêcher les employés de la commune à défaut un des quatre groupes de ‘’Blanche Algérie’’ pour nettoyer l’environnement. Dépourvus de moyens adéquats, les habitants ont cru bien faire en faisant appel à cet élu, mais à leur grand regret, les promesses qu’il leur a tenues ont été vaines. Ils ne l’ont plus revu. Alors ils ont décidé de passer à l’action sans plus attendre. Ainsi, une opération de désherbage a été entamée tout autour des immeubles où le reptile de plus de 50 cm, a été déniché avant d’être tué. Et si des enfants jouaient au bas de l’immeuble comme tous les jours, qu’est-ce qui serait passé ? C’est au président de la Commission de l’environnement de répondre bien entendu !! Aussi ? Faut-il noter, les quatre groupes de ‘’Algérie Blanche’’, ont disparu de la circulation selon les habitants, ‘’on ne les voit plus sur le terrain’’ déclarent-ils. Les instructions du wali de Mostaganem relayées par le Chef de la daïra d’Ain-Nouissy et du maire sont claires notamment en ce qui concerne la protection et la préservation de l’environnement et plus particulièrement à la veille de la saison estivale où tout un plan d’actions devait être mis au point pour chaque commune dans le cadre des opérations d’embellissement et d’aménagement urbain. Malheureusement certains responsables brillent par leur absence sur le terrain, souvent méconnaissant le domaine dont ils ont la charge, préfèrent s’éclipser le moment où l’on a besoin d’eaux. Les présidents des commissions communales fortement rémunérés doivent rendre des comptes, ils sont chargés chacun dans son domaine de s’acquitter des taches qui leur incombe, ils doivent être à l’écoute des citoyens, à prendre en charge leurs préoccupations et à les écouter. Ils ont été élus pour se mettre au service de leurs électeurs et non pas pour leurs intérêts partisans et privés. A à peu plus d’une année, certains élus commencent déjà à mener campagnes pour les prochaines joutes électorales sans se soucier de la gestion des affaires de leur commune. Ils s’adonnent dorés et déjà au ‘’ racolage politique’’ pour se repositionner sur l’échiquier politique local pour déterminer dans quel parti vont-il prendre le prochain train. La majorité des élus étant des transfuges, ils se sont accommodés à ces pratiques archaïques et rejetées par l’ensemble de la population. Le Chef de la Daïra et le maire de Ain-Nouissy sont interpellés à mettre un terme à l’inertie de cet élu souvent absent à son travail, préférant vaquer à ses occupations personnelles. Pour rappel, à plusieurs reprises, des citoyens ont fait appel à l’élu en question, mais celui-ci, préoccupé par ses affaires personnelles ne répond pas ou à défaut promet et ne fait rien.
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