Histoire avant 1848
Archives / Bibliothèque
Vie des Communautés
Centenaire 1914-1918

ANLB
Aïn Nouissy / Noisy-les-Bains
Toute l'histoire d'un village d'Algérie

.

LES NOISEENS ONT DU TALENT...

.

Cette rubrique est ouverte à tous. Vous avez une passion, vous aimez peindre, écrire, faire de la photo, vous avez inventé quelque chose... C'est simple, faites-vous connaître !

§ § §

 

Jean-Pierre ALDEGUER

Economiste et urbaniste

Né en Algérie de parents espagnols. Arrivé en France en 1962, il est imprégné très tôt par le métissage culturel.

Economiste et urbaniste, il s'implique dans des projets de développement local en France et en Amérique du Sud.

Ses nombreux séjours en Amérique Latine et à New-York, lors de voyages ou de missions de coopération, lui permettent de rencontrer poètes, musiciens et danseurs et de découvrir ainsi les rythmes latinos. Il entame alors des recherches sur les musiques latino-américaines : l'histoire de leurs origines et leurs évolutions, de leurs relations avec chacun des contextes culturels, ethniques et sociaux.

Il anime des conférences musicales sur les musiques et les métissages en Amérique Latine, ainsi qu'une émission de musique et de culture latino-américaine sur le réseau RCF. (Extrait du site des éditions Jean-Pierre Huguet)

  SALSA

Récit romancé d’un voyage à la découverte des musiques afro-cubaines, de Cuba aux États-Unis, à la recherche du « son » à Santiago, de la Rumba à La Havane, à New York, de la Salsa.
« Je vous convie à un voyage, une aventure dans les Amériques Latines, car là-bas, les musiques ont gardé le pouvoir magique de nous parler des hommes et de leur histoire, une histoire vivante, faite de métissages biologiques et culturels. Ainsi, les musiques latino-américaines maintiennent-elles présents les souvenirs qui nous fondent collectivement ou individuellement, ceux qui rythment notre recherche d’identité et d’unité. Toute aventure n’est-elle pas aussi une quête ? » (l'auteur)

Nota : Cet ouvrage a été publié en 2002 et peut-être est-il introuvable aujourd'hui, mais vous pouvez toujours vous laisser emporter par le rythme de la salsa.

§ § §

 

Alain CASTANT

A l'intérieur de la véranda ...

Une salle à manger 1930

Fin 2006, c'est en lisant le n° 33 du Bulletin de liaison des Enfants de La Stidia et Noisy que nos compatriotes ont pris connaissance d'un article que le magazine Marie Claire Maison (cf. le numéro d'octobre 2006) venait de consacrer au talent d'Alain Castant et intitulé Une maison inspirée d'ailleurs.
On pouvait y lire : « Grand voyageur, collectionneur et éternel entrepreneur, Alain Castant met dans ses maisons des morceaux d'ailleurs, un ailleurs géographique aussi bien qu'historique. Dans sa dernière acquisition, une ancienne colonie de vacances, il y a imaginé des univers très typés, comme des cartes postales du monde. »

Vous pourrez découvrir l'intégralité de l'article (et des photos) en cliquant ici.

§§§

 

Jean-Claude CURE

« La vie est douce sous le soleil d’Afrique comme elle le sera bien des années plus tard sous le soleil de La Réunion. Les promenades après l’école sont savoureuses. Ah s’il n’y avait pas l’école ! Jean-Claude n’est pas un enragé de la communale. Alors le plus clair de son temps, il assombri ses cahiers à gros carreaux. Il gribouille et griffonne. Mme Cure, sa grand-mère bien connue de tous les Noiséens, directrice d’école chez les moyens, détecte rapidement un fort potentiel à manier le crayon de bois. C’est parce qu’il a bonne mine, cancanent les taquins du coin !
De barbouillage en crayonnage, d’ébauche en esquisse, l’artiste en herbe affine sa technique sur tout ce qui se trouve à portée de crayon, jusqu’à l’âge de 10 ans.

Un peu plus tard, en Corse, Jean-Claude est l’élève de Figari, célèbre artiste et restaurateur d’œuvres d’art. Guidé par son mentor, le petit Cure croque les couchés de soleil et les coins de paradis. Il découvre la rapidité d’action, la spontanéité improbable des pigments qui fusent là où l’on ne voudrait pas. Surtout pas là... ! Ah... ! Trop tard. Tiens, finalement le résultat n’est pas si déplorable que cela.
Les émotions saisies sur le papier sont transposées sur une toile, dans l’atelier du peintre intransigeant. En effet, nombre de coups de chiffon efface sur la toile l’œuvre naissante. Pas droit à l’erreur. C’est tout bon ou tout mauvais. Tout noir ou tout blanc. Il n’y aura pas de demi-ton !... »

Pour connaître la suite de la biographie de Jean-Claude Cure, peintre épicurien présenté avec beaucoup d'humour par ses élèves, prenez le temps de suivre ce petit chemin qui serpente entre garrigue et calanques et conduit à Toulon où l'artiste voyageur poursuit son œuvre.

§ § §

 

Michel DROSSON

HISTOIRE DE LA CRÉATION DE LA STIDIA

La Stidia, devenu ensuite Georges-Clémenceau, petit village de l’Oranie situé sur la route d’Arzew à Mostaganem, était très connu pour les vignobles qui l’entouraient et pour l’excellente qualité de ses vins.

Enfant de La Stidia, pendant deux ans Michel Drosson a mené des recherches sur l’origine de son village. C’est ainsi qu’il nous apprend que les premiers habitants étaient des émigrés allemands de Rhénanie, communément appelés « Prussiens » car au milieu du XIXe siècle cette région allemande était sous domination de la Prusse. Après un séjour forcé extrêmement difficile à Dunkerque dans l’attente d’un navire pour le Brésil, ces émigrés quittent Dunkerque par bateau pour Mers-el-Kébir. Installés par l’armée sur le site de La Stidia, ils vont  vivre la création du village suivant les plans tracés par le génie militaire.

Originaire de La Stidia-Georges Clémenceau, Michel Drosson s’est penché sur la manière dont cette création fut réalisée. Tout, jusqu’au moindre détail avait été minutieusement prévu par l’armée. Il a étudié ce que furent les premières années de la vie à La Stidia, le quotidien des premiers colons, le rôle joué par l’armée, etc.

C’est la réédition de l’édition de 1985 que l'auteur a l’heureuse idée de nous proposer aujourd’hui.

§ § §


Arpad Gérard FODOR

Des racines et des rêves DES RACINES ET DES RÊVES

Né sur le sol algérien d´un père magyar et d´une mère franco-espagnole, l´auteur nous confie ses souvenirs les plus forts. Quand les pensées intimes se mélangent parfois à l´Histoire, il peut naître un témoignage original où se mêlent en quelques clichés des racines et des rêves dépourvus de nostalgie inutile et de vains ressentiments.

§ § §


Gérard LANGLOIS

 LA GAZETTE DE NOISY-LES-BAINS 1848-1962, chronique d'un village d'Algérie à travers la presse

Premier volume 1848-1899, deuxième volume 1900-1929, troisième volume 1930-1936, quatrième volume 1937-1953, cinquième volume 1954-1962. Cette chronique est le fruit d’une recherche qui a conduit son concepteur à dépouiller systématiquement L’Echo d’Oran et une dizaine de journaux publiés à Mostaganem, dont certains connurent une vie assez éphémère, de 1848 à 1962. Ce n’est en rien une monographie dans laquelle les phases de l’évolution du village seraient étudiées synthétiquement à partir de différentes sources d’archives. D’aucuns diront que La Gazette de Noisy-les-Bains montre l’histoire par le petit bout de la lorgnette et que cette recherche accorde beaucoup d’importance à des faits souvent bien insignifiants. Cela est vrai mais ce sont souvent les petites histoires qui font l’Histoire, et le style de chaque article reflète exactement la sensibilité et la mentalité de son époque. Au-delà d’une simple impression au premier degré, il importe donc que le lecteur considère et analyse lui-même dans son ensemble une époque révolue et se forge sa propre opinion sur une société, à travers l’éclairage offert par les nombreux témoignages que constituent les événements ayant marqué la vie de ceux qui en furent acteurs ou spectateurs.

 

SOUVENIRS D'ENFANCE D'UNE FEMME DE CINQUANTE ANS

Née en 1881 à Mostaganem dans une famille d’officiers ayant activement participé à l’épopée de la conquête de l’Algérie, dont le fameux épisode de la smala relaté dans la première partie de cet ouvrage, Yvonne O’Neill, baronne Jacques de Montfort par son mariage, vécut une grande partie de sa vie à Noisy-les-Bains, dans une propriété héritée de son aïeul le colonel Pobéguin. En 1930, âgée de cinquante ans, elle décida de rédiger ses souvenirs de petite fille dans l’Algérie de la fin du siècle XIXe siècle et c’est d’une plume alerte, vigoureuse même parfois, qu’elle nous emmène de Mostaganem à Mascara, de Constantine à Batna, d’Oran à Biskra en passant par… Chambéry et de nombreux passages consacrés à Noisy-les-Bains. Les personnages revivent par la verve caractéristique de notre auteur qui, grâce à la position de son père, a côtoyé aussi bien des personnalités que des individus moins connus mais très pittoresques. Des documents annexes, comme le journal de campagne tenu par son grand-père lors du siège de Metz en 1870, enrichissent ces souvenirs en apportant un éclairage sur l’environnement familial de l’auteur.

Ayant eu l'opportunité d'accéder au manuscrit, Gérard Langlois a entièrement retravaillé le texte original qui n'avait pas été écrit pour être publié.

 

DEPARTS

Recueil de douze nouvelles sur le thème du départ, dont l'une est consacrée à la vie des derniers Français et au départ de Noisy de la grand-mère de l'auteur.

§ § §

 

Georges MORIN

PRINCIPES

Ce premier recueil de poèmes est dédié « à Irena, par qui tout commence... "

 

CHANTS IRÉNIQUES

« Moult joyeux me prends à aimer » est la citation inspirée de Guillaume de Poitiers, le duc d'Aquitaine troubadour, par laquelle débute ce second recueil.

Il y a quelques années déjà, Gorges Morin nous avait offert ces deux recueils de poésies au style très contemporain, alerte et vif évoquant la Provence, la mer, le soleil, l'amour ; des odes dédiées à la femme de sa vie, son inspiratrice, la toujours belle Irène.

§ § §


Henri PARALIEU

Henri Paralieu
Jaky Bouzigues, Henri Paralieu, Olivier Deblache, Danielle Prat
Quatre amis écrivent ensemble sous le nom d'OCTOGRAPHE.


Écrire à quatre.
Il est courant de penser que l'écriture est un art essentiellement solitaire. C'est un point de vue que rien n'oblige à partager.
Nous, Octographe, nous sommes quatre et avons décidé de tenter le contraire, convaincus que l'écriture d'un même roman peut-être aussi une œuvre collective. Une gageure sans doute mais nous l'avons osée.
Écrire à quatre c'est travailler simultanément avec des sensibilités
différentes. L'origine de chacun, sa sensibilité, sa culture donnent une vision des choses sous un angle original.
Écrire à quatre, ce n'est pas seulement additionner quatre réflexions mais les multiplier par six, huit, dix... car chacun reprend, améliore, rebondit sur la proposition de l'autre.
.
Détails sur le produitAU CREUX DES SOUVENIRS

Il est inconscient. Sous les coups sa mémoire s’est enfuie. Cet homme qui est le point de jonction de tant de destins croisés qui est-il ?
Où nous conduira le jeu de piste mené par un vieux limier désabusé ?
De ce passé, composé de vies pittoresques nées à Pau pendant l’hiver glacial de 1956, vont peut-être surgir des vérités longtemps étouffées.
Tendres ou truculents les personnages y trouveront le ressentiment, le pardon, la joie. Le lecteur aura-t-il le plaisir de les connaître ou plutôt de les reconnaître tant ils représentent des figures familières, peut être tout ou partie de nous-mêmes ?


 

Détails sur le produitJOLIS MOIS DE MAI

Oscillant entre humour, psychologie et traque policière, les quatre personnages de « Jolis mois de mai » singuliers et touchants, jetés en pâture à la colère comme au désarroi évoluent, ou plutôt avancent à tâtons dans des péripéties composites et instables.
Rien ne les destinait à se rencontrer, et pourtant on les retrouve tous ensemble autour d’une soupe à l’oignon, mélangeant leurs rêves et leurs mots, leur zèle et leurs craintes.
Dans les rues, le tonnerre gronde en ce mois de mai 68, on y arrache les pavés comme on y brise des certitudes. Gérard, Tatiana, Olivier et Sylvette en font les frais : les récits s’entrechoquent avec tant de force que le lecteur lui-même en vient à se demander de quelle manière les choses se sont réellement passées. Mais finalement, la vie se construit sous leurs mots et nous saisissons ces héros au vol, avec leurs blessures, leurs préjugés comme leurs caractères.
Face à une seule réalité, quatre visions sont en jeu. Au cœur de leur relation, le mois de mai, l’ivresse de la jeunesse, le meilleur comme le pire ; au cœur de leur histoire, des carreaux blanchâtres maculés de sang, des questions sans réponses et une course poursuite aux airs de cafés gourmands.
Haletant et torride, mais surtout sincère. Un roman à huit mains, à quatre cœurs, à mille souvenirs.
Et vous, êtes-vous prêt à éprouver la vie d’un autre ?


 

Détails sur le produitL'ILLUSTRE BARAQUE

Prenez place ! Ce soir, vous allez pouvoir assister à une représentation donnée par la compagnie de théâtre ambulant Les Lutins.
Vous vous retrouverez sur la place d’un village, dans l’enceinte d’un château médiéval ou encore devant votre épicerie habituelle. Les comédiens de L’ILLUSTRE BARAQUE s’inviteront chez vous, pour vous faire découvrir leur incroyable univers.
Qui sont-ils ? Une « famille », soudée par une passion commune : le théâtre. Tour à tour hippopotames, navets, aviateur ou Petit Prince, ils sèment sur leur passage de l’émerveillement, de la joie, des rires, et… des cadavres !
Tout se bouscule lorsque l'on retrouve le corps inanimé d’une jeune femme ... de deux ... de trois … ?
A la fois magique et inquiétant, ce deuxième roman d’Octographe, vous invite à partir sur les routes pour y confronter vos certitudes.
Octographe : quatre amis écrivains qui combinent leurs styles en une symbiose remarquable dans l’envie et la jubilation d’écrire.
Saurez-vous distinguer le réel de l’imaginaire ?
Saurez-vous retrouver l’assassin ?

§ § §


Abdeslem RIDEK

Né en 1960 à Noisy-les-Bains en Algérie, Abdeslem Ridek, sans avoir été confronté à la rudesse de la vie, trouve le bonheur dans un cheminement spirituel, plus exactement à travers le soufisme dont on ne peut donner une explication puisqu'il s'agit d'un état, d'une expérience. Il est également l’auteur du roman, Instants magiques de l’amour publié aux éditions Edilivre.

Abdeslem_Ridek_EdilivreITINÉRAIRE D'UN ARABE SOURNOIS FONCTIONNAIRE FAINÉANT MAIS QUI ÉTAIT SOUFI

Au travers de cette autobiographie, l’auteur démontre toutes ses imperfections en même temps que celles de la race humaine. Le but est de ne pas se mentir à soi-même, de reconnaître ses failles et de contribuer à faire de la multiplicité une unité tout en admettant que nous ne sommes que des réceptacles à la diffusion, que cela nous plaise ou pas, au-delà de l'humeur égotique. En outre un livre se doit de porter un enseignement dans le récit afin de transformer le lecteur, c’est la raison pour laquelle l’auteur s’applique en quelques mots à défaire la pensée de Michel Onfray par exemple.
§ § §

 
Norbert SEGALAS

Norbert Ségalas est né en 1942 à Mostaganem d’une famille ariégeoise installée à Noisy-les-Bains depuis le début des années 1850. Cueilleur de récits depuis sa plus tendre enfance, puis passeur d’histoires pour transmettre une mémoire familiale issue de ses souvenirs. On retrouve ses truculents récits dans Le Lien (Bulletin de liaison des Enfants de La Stidia, Noisy, Fornaka) et Les Anciens de Mostaganem, puisque raconter c’est offrir…

NOISY-LES-BAINS, VILLAGE FRANÇAIS. SAGA, SÉGUÉLA, SÉGALAS

« Le souvenir du bonheur est suffisant pour combler toute la vie » Claire Martin (2003)

Avec sa truculence, son humour, son sens inouï de l’observation et du récit, Norbert Ségalas nous raconte les souvenirs de ses vingt premières années. Il se raconte au travers de petites historiettes, de petits tableaux cocasses ou tragiques dans lesquels il est impossible de ne pas se reconnaître un peu, nous qui avons laissé notre jeunesse au-delà des mers. Il éveille notre mémoire et rappelle simplement qui nous étions en présentant un miroir permettant à chacun de se retrouver.
Pour ceux qui ont vécu en ces lieux, à cette époque, c’est un pur bonheur, pour les autres c’est une étonnante découverte.


§§§
 


Précédent