ANLB
Aïn Nouissy / Noisy-les-Bains
Toute l'histoire d'un village d'Algérie
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LES NOISEENS ONT DU TALENT...
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Cette rubrique est ouverte à tous. Vous avez une passion, vous aimez peindre, écrire, faire de la photo, vous avez inventé quelque chose... C'est simple, faites-vous connaître !
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Jean-Pierre ALDEGUER
Economiste et urbaniste
Né en Algérie de parents espagnols. Arrivé en France en 1962, il est imprégné très tôt par le métissage culturel.
Economiste et urbaniste, il s'implique dans des projets de développement local en France et en Amérique du Sud.
Ses nombreux séjours en Amérique Latine et à New-York, lors de voyages ou de missions de coopération, lui permettent de rencontrer poètes, musiciens et danseurs et de découvrir ainsi les rythmes latinos. Il entame alors des recherches sur les musiques latino-américaines : l'histoire de leurs origines et leurs évolutions, de leurs relations avec chacun des contextes culturels, ethniques et sociaux.
Il anime des conférences musicales sur les musiques et les métissages en Amérique Latine, ainsi qu'une émission de musique et de culture latino-américaine sur le réseau RCF. (Extrait du site des éditions Jean-Pierre Huguet)
SALSA
Récit romancé d’un voyage à la découverte des musiques afro-cubaines, de Cuba aux États-Unis, à la recherche du « son » à Santiago, de la Rumba à La Havane, à New York, de la Salsa.
« Je vous convie à un voyage, une aventure dans les Amériques Latines, car là-bas, les musiques ont gardé le pouvoir magique de nous parler des hommes et de leur histoire, une histoire vivante, faite de métissages biologiques et culturels. Ainsi, les musiques latino-américaines maintiennent-elles présents les souvenirs qui nous fondent collectivement ou individuellement, ceux qui rythment notre recherche d’identité et d’unité. Toute aventure n’est-elle pas aussi une quête ? » (l'auteur)
Nota : Cet ouvrage a été publié en 2002 et peut-être est-il introuvable aujourd'hui, mais vous pouvez toujours vous laisser emporter par le rythme de la salsa.
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Alain CASTANT
Fin 2006, c'est en lisant le n° 33 du Bulletin de liaison des Enfants de La Stidia et Noisy que nos compatriotes ont pris connaissance d'un article que le magazine Marie Claire Maison (cf. le numéro d'octobre 2006) venait de consacrer au talent d'Alain Castant et intitulé Une maison inspirée d'ailleurs.
On pouvait y lire : « Grand voyageur, collectionneur et éternel entrepreneur, Alain Castant met dans ses maisons des morceaux d'ailleurs, un ailleurs géographique aussi bien qu'historique. Dans sa dernière acquisition, une ancienne colonie de vacances, il y a imaginé des univers très typés, comme des cartes postales du monde. »
Vous pourrez découvrir l'intégralité de l'article (et des photos) en cliquant ici.
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Jean-Claude CURE
« La vie est douce sous le soleil d’Afrique comme elle le sera bien des années plus tard sous le soleil de La Réunion. Les promenades après l’école sont savoureuses. Ah s’il n’y avait pas l’école ! Jean-Claude n’est pas un enragé de la communale. Alors le plus clair de son temps, il assombri ses cahiers à gros carreaux. Il gribouille et griffonne. Mme Cure, sa grand-mère bien connue de tous les Noiséens, directrice d’école chez les moyens, détecte rapidement un fort potentiel à manier le crayon de bois. C’est parce qu’il a bonne mine, cancanent les taquins du coin !
De barbouillage en crayonnage, d’ébauche en esquisse, l’artiste en herbe affine sa technique sur tout ce qui se trouve à portée de crayon, jusqu’à l’âge de 10 ans.
Un peu plus tard, en Corse, Jean-Claude est l’élève de Figari, célèbre artiste et restaurateur d’œuvres d’art. Guidé par son mentor, le petit Cure croque les couchés de soleil et les coins de paradis. Il découvre la rapidité d’action, la spontanéité improbable des pigments qui fusent là où l’on ne voudrait pas. Surtout pas là... ! Ah... ! Trop tard. Tiens, finalement le résultat n’est pas si déplorable que cela.
Les émotions saisies sur le papier sont transposées sur une toile, dans l’atelier du peintre intransigeant. En effet, nombre de coups de chiffon efface sur la toile l’œuvre naissante. Pas droit à l’erreur. C’est tout bon ou tout mauvais. Tout noir ou tout blanc. Il n’y aura pas de demi-ton !... »
Pour connaître la suite de la biographie de Jean-Claude Cure, peintre épicurien présenté avec beaucoup d'humour par ses élèves, prenez le temps de suivre ce petit chemin qui serpente entre garrigue et calanques et conduit à Toulon où l'artiste voyageur poursuit son œuvre.
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Michel DROSSON
HISTOIRE DE LA CRÉATION DE LA STIDIA
La Stidia, devenu ensuite Georges-Clémenceau, petit village de l’Oranie situé sur la route d’Arzew à Mostaganem, était très connu pour les vignobles qui l’entouraient et pour l’excellente qualité de ses vins.
Enfant de La Stidia, pendant deux ans Michel Drosson a mené des recherches sur l’origine de son village. C’est ainsi qu’il nous apprend que les premiers habitants étaient des émigrés allemands de Rhénanie, communément appelés « Prussiens » car au milieu du XIXe siècle cette région allemande était sous domination de la Prusse. Après un séjour forcé extrêmement difficile à Dunkerque dans l’attente d’un navire pour le Brésil, ces émigrés quittent Dunkerque par bateau pour Mers-el-Kébir. Installés par l’armée sur le site de La Stidia, ils vont vivre la création du village suivant les plans tracés par le génie militaire.
Originaire de La Stidia-Georges Clémenceau, Michel Drosson s’est penché sur la manière dont cette création fut réalisée. Tout, jusqu’au moindre détail avait été minutieusement prévu par l’armée. Il a étudié ce que furent les premières années de la vie à La Stidia, le quotidien des premiers colons, le rôle joué par l’armée, etc.
C’est la réédition de l’édition de 1985 que l'auteur a l’heureuse idée de nous proposer aujourd’hui.
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Arpad Gérard FODOR
DES RACINES ET DES RÊVES
Né sur le sol algérien d´un père magyar et d´une mère franco-espagnole, l´auteur nous confie ses souvenirs les plus forts. Quand les pensées intimes se mélangent parfois à l´Histoire, il peut naître un témoignage original où se mêlent en quelques clichés des racines et des rêves dépourvus de nostalgie inutile et de vains ressentiments.
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Gérard LANGLOIS