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Le 17 juillet 2013

IL FAUT APPRENDRE À VIVRE AVEC.

Décompte - L'activité sismique reste forte dans le nord de l'Algérie puisque pas moins de 30 séismes sont enregistrés dans la région par mois dont 90% ne sont pas ressentis par la population.
L'Algérie qui connaît une telle activité, est classée, au troisième degré à l'échelle des pays sismiques. Dans le nord de l'Algérie, le déplacement des plaques tectoniques engendre des tremblements de terre souvent superficiels, dont la profondeur ne dépasse pas 20 kilomètres.
Le nombre de secousses enregistrées au mois de mai écoulé en témoigne.
La terre a en effet, tremblé plusieurs fois au cours de ce mois du souvenir du terrible séisme de Boumerdès il y a 10 ans. Ainsi, le 3 mai précisément, un tremblement de terre avait endommagé plusieurs bâtisses autour de
Mostaganem. Dix-sept personnes avaient été légèrement blessées. Ce jour-là, la population mostaganémoise et plus particulièrement celle du nord de la wilaya, avait ressenti, à 19h 55, une secousse tellurique estimée à 4,7 degrés sur l'échelle ouverte de Richter.
L'épicentre de cette secousse avait été localisé à 25 km au sud-ouest de la ville de
Mostaganem. La secousse avait causé des fissures aux murs et aux toits de 17 habitations à Aïn Nouissi. Un autre séisme d'une magnitude de 4,5 degrés sur l'échelle ouverte de Richter avait secoué le 23 mai à 21h 03 la wilaya de Médéa ressenti à Blida.
L'épicentre de la secousse avait été localisé à 18 km au sud-est de la localité de Tablat où est enregistrée hier dimanche à 12h 08, un autre séisme d'une magnitude de 2,7. Le lendemain, c'est au tour de la wilaya de
Djelfa d'être secouée par un séisme de magnitude 3,7 degrés sur l'échelle ouverte de Richter. Simple coïncidence ? Faut-il s'en inquiéter ? On est loin d'être le Japon ou l'Indonésie, affirment les autorités. Plus tard, en juin, Béjaïa, a été à son tour, secouée plus de trois fois en une seule semaine.
Les secousses se suivent et se ressemblent en plusieurs endroits du pays.
Alors n'est-il pas judicieux d'apprendre à vivre avec ? Tout à fait selon le colonel Farouk Achour directeur de la communication à la Protection civile. «Avant toute autre chose, il faut éviter à paniquer et apprendre surtout les bons reflexes qui permettent de se préserver», a-t-il affirmé dans une déclaration à la chaîne III de la Radio nationale.
Il s'agit également, selon lui, de se mettre à proximité des ouvertures en façades pour éviter des chutes et surtout éviter l'usage des paliers d'escalier suite à mouvement de panique.

FH

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