27 juin 2013
RÉALISATION DES INFRASTRUCTURES : L'APW DÉPLORE DES MALFAÇONS.
Les exemples ne manquent pas, comme le rappellera le président de l'APW, citant, pêle-mêle, les malfaçons observées dans les grandes infrastructures comme le nouvel hôpital ou la faculté de médecine. Des structures qui ont été à la fois sous-dimensionnées mais également très mal conçues.
C'est dans une salle de conférences pleine à craquer que s'est ouverte l'ultime séance de la première session de la nouvelle APW de Mostaganem. Présidée par Bouras Kétroussi, la nouvelle assemblée de wilaya est confrontée à des défis multiples. Le premier et non des moindres consiste, pour la nouvelle composante, à rompre avec le passé. Cette rupture était devenue vitale eu égard aux nombreux manquements constatés de visu et qui ont pratiquement plombé le travail de l'actuel exécutif.
Dans une intervention devant la presse, le président de l'APW n'a pas manqué de souligner le travail incessant auquel s'attellent les responsables de la wilaya afin de donner un sens pratique aux nombreux chantiers hérités de l'ancienne équipe. Les exemples ne manquent pas, comme le rappellera le président de l'APW, citant, pêle-mêle, les malfaçons observées dans les grandes infrastructures comme le nouvel hôpital ou la faculté de médecine. Des structures qui ont été à la fois sous-dimensionnées mais également très mal conçues, puisque la directrice de la DLEP s'est attelée à revoir de fond en comble ces projets budgétivores.
Cette remise à plat a été rendue nécessaire en raison des nombreuses malfaçons que les responsables n'ont eu de cesse de constater. Les perspectives de remise en ordre n'auront pas manqué, comme ce fut le cas pour les hôpitaux régionaux de Mesra, Aïn Nouissy et Aâchaâcha, d'une capacité de 60 lits chacun et qui ont été si mal conçus que nombreux sont les citoyens qui se demandent si ça n'a pas été fait à dessein. C'est dire que les préoccupations de l'APW recoupent parfaitement celles des habitants qui souhaitent voir régler le problème du relogement mais aussi celui du non emploi.
Ce qui fera dire au P /APW que le pays n'a pas un réel problème de chômage. Le P/APW, s'appuyant sur le projet initié par Cosider qui n'est pas parvenu à recruter et à fidéliser des jeunes stagiaires dont l'engouement pour les métiers de la construction est dérisoire, voire nul, souligne que ce volet souffre surtout d'un profond désenchantement pour le travail de la part de nos jeunes.
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