Histoire avant 1848
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Vie des Communautés
Centenaire 1914-1918

Mercredi 12 février 2014

AMÉNAGEMENT URBAIN À AIN-NOUISSY : UN DÉCOR REPOUSSANT ET INÉLÉGANT !

Les habitants de la commune d’Ain-Nouissy qui ont affiché leur satisfaction quant aux travaux d’aménagement des trottoirs lancés depuis quelque temps, au niveau des grandes artères de la ville, ont vite déchanté. Leur scepticisme est justifié par la mauvaise qualité du carrelage et du travail.

Aujourd’hui, les trottoirs sont dans un piteux état et méritent de ce fait d’être refaits et de manière convenable et durable. Cette préoccupation est posée par de nombreux citoyens, là où des travaux ont été déjà effectués mais la qualité laisse à désirer, notamment du côté du côté de la partie qu’on appelle communément « Soug »

L’entreprise chargée de la pose du carrelage a démontré ses limites et n’arrive plus à apporter les corrections qui s’imposent. Dans certains endroits, le niveau du trottoir a carrément baissé et les normes exigées en ce sens n’ont été nullement respectées.

Dans d’autres endroits, le carrelage a été tout simplement retiré et demeure entreposé qur les bordures des trottoirs gênant ainsi le stationnement des véhicules qui n’arrivent pas à se garer. Ce qui complique encore la régulation de la circulation à hauteur de la principale intersection de la ville à proximité des sièges de la sûreté de daïra et de l’APC. Aujourd’hui, les travaux sont pratiquement à l’arrêt pour des raisons inexpliquée, et et l’entreprise concernée ne semble pas s’impliquer davantage pour arriver de ce projet.

Généralement, ce genre de projet, les entrepreneurs chevronnés le surnomme « Les Gaufrettes », c’est-à-dire, il ne demande pas assez de matériel, et il suffit de mettre le paquet en main-d’œuvre qualifiée et une bonne qualité du produit, et le tour est joué. Mais là, hélas, ni l’un ni l’autre. C’est à juste titre que les citoyens sont en droit de se demander à qui profite ce gaspillage, ce qui laisse penser entre autre, qu’il n’y a aucune étude sérieuse quant au choix de l’entreprise. Une personne n’a pas trouvé de nom pour qualifier la mauvaise qualité du produit et du travail fait. Il s’agit là de l’aménagement urbain et il faut être à cheval à travers les opérations inopinées de contrôle et de suivi de la part des services techniques.

Par ailleurs, l’on s’interroge, à priori, si étude il y a, lorsqu’il s’agit de normes requises et admises quant à la structure du matériau idoine avec lequel on entreprend la réfection de trottoirs !... Et si l’on prend la peine d’évaluer les problèmes en cause pour les piétons qui découlent de la forme graphique de tel ou tel matériaux (autobloquant, granulat, etc.) pour conférer une durabilité à la fonction d’un trottoir ? N’est-ce pas que cela permettra d’économiser des coûts astronomiques et éviter à l’usager de l’emprunter sans être surpris, à fortiori lorsqu’il pleut ? ! Cela ne nous invite pas moins à dire aussi que l’harmonie conjuguée à la qualité d’un matériau et son esthétique dans un espace urbain ne semble pas être le propre de nos responsables ni de nos maîtres d’œuvre, qui rendent le décor de la cité aussi repoussant qu’inélégant.

Aussi, nous avons appris de source sûre que le chef de daïra, aurait pris les choses en main et se serait déplacé sur les lieux des travaux, où il a constaté de visu dans différents endroits qu’il ne s’agissait effectivement que d’un bâclage. Il aurait exigé, selon notre source, de l’entreprise en question d’arrêter cette mascarade, de procéder immédiatement au retrait du carrelage et de refaire entièrement le travail. L’entreprise s’est exécutée sur le champ. Une intervention à saluer, de la part du premier responsable de la daïra.

Ahmed Mehdi
 

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