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Lundi 31 octobre 2016

L’APC SOUFFRE ET L’ADE PREND TOUT SON TEMPS !

Ain-Nouissy chef lieu de daïra est l’une des communes les plus pauvres de la wilaya de par le manque flagrant de ressources. Elle ne dispose d’aucune rentrée financière si ce n’est les quelques taxes collectées ici et là telles celles liées au permis de construire ou encore celles liées au permis de construire ou encore celles des mises en conformité des habitations dans le cadre de la loi 08-15. Aussi, l’APC est confrontée au calvaire de la distribution de l’eau potable dans les zones rurales dont seul le budget communal en supporte les charges liées à la consommation humaine dans la totalité des douars de la commune. En effet, lourde la facture de consommation a atteint un pic à telle enseigne que le budget n’arrive plus à répondre à ces dépenses. Pour ce faire, le maire d’Ain-Nouissy appuyé par le ched de la daïra, ont saisi à maintes reprises l’Algérienne des Eaux de Mostaganem (ADE), à l’effet d’étudier toutes les possibilités pour que celle-ci prenne en charge cette opération par l’installation, bien entendu, de compteurs individuels, sachant que les citoyens de ces douars dont Ouled Hamdane, Denden, Amairia, H’rarfa pour ne citer que ces grands bourgs, sont tous raccordés au réseau d’alimentation en eau potable et ne s’acquittent qu’annuellement d’un montant forfaitaire symbolique. Et encore, bon nombre d’entre eux ne paient pas leur consommation, laissant le soin à l’APC, faire face aux menaces de l’ADE. Ainsi, en dépit de plusieurs rappels de l’APC d’Ain-Nouissy pour prendre en charge la distribution de l’eau, l’ADE s’illustre par un comportement irresponsable aux conséquences désastreuses pour la commune. En ce sens, le wali est interpellé à l’effet d’inviter les responsables de l’ADE à se concerter avec l’APC d’Ain-Nouissy à l’effet de trouver une solution pérenne qui garantirait les intérêts de chacun des acteurs des acteurs concernés. Ce qui est sûr aujourd’hui, l’APC ne peut plus payer des milliards pour des consommations dont elle n’est nullement responsable.

Amine Djazairi
 

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