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Jeudi 03 mars 2016

LIGNE AÏN NOUISSY - BENI-YAHI (MOSTAGANEM) : LES CHAUFFEURS DE TAXIS EN GRÈVE.

Les chauffeurs de taxis assurant la ligne Ain-Nouissy Beni-Yahi, communes situées dans la région Sud-Ouest de la wilaya, ont observé un mouvement de protestation afin de dénoncer une injustice, d'après eux. En effet, certains des contestataires affirment que la décision de délocalisation de la station est un véritable désagrément car elle a été prise d'une manière spontanée et irréfléchie. Les élus n'ont même pas pris la peine de se concerter avec les chauffeurs de taxis, dira l'un d'eux.On croit savoir que la délocalisation favoriserait les bus notamment ceux assurant la ligne Mostaganem-Mohammadia qui profiteront de cette aubaine vu qu'il est plus facile pour les usagers de se rendre au terminus à la sortie sur la RN 17 pour prendre le bus que d'aller plus loin et prendre un taxi. C'est illogique et frustrant, dira sur un ton coléreux un chauffeur de taxi. Aussi, les contestataires se disent lésés à plus d'un titre car il est inconcevable de prendre une telle décision en catimini. Par ailleurs, un autre argument présenté par les chauffeurs de taxis et qui a poussé a entamé ce mouvement de grève est celui de l’arrachage du panneau indiquant la station de taxi. En effet, selon les grévistes, le maire aurait ordonné de retirer la plaque en question où les ouvriers de la commune n’ont pas trouvé d’autre moyen pour exécuter l’ordre que de scier carrément le panneau. Ces manières de faire archaïques, d’un autre temps et qu’on croyait révolues à tout jamais ressurgissent à Ain-Nouissy. Faisant fi de toutes les recommandations et orientations des autorités supérieures en matière de démocratie participative, de dialogue et de concertation, le maire d’Ain-Nouissy est allé mettre à exécution une décision en catimini sans aviser les concernés. Les chauffeurs de taxis disent qu’il existe plusieurs sites pouvant servir de station de taxi à l’image de l’ancienne station à proximité de la mosquée Emir Abdelkader et de la sûreté de daïra, un lieu qui offre toutes les commodités en matière de sécurité et de prise en charge des clients. En tout état de cause, les chauffeurs de taxis assurant la ligne Ain-Nouissy-Beni-Yahi et El-Haciane, devant le refus de dialogue du président de l’APC, interpellent le chef de la daïra de Ain-Nouissy à l’effet de les recevoir pour leur permettre d’exprimer leurs préoccupations qu’ils considèrent comme légitimes. Les protestataires sont décidés à camper sur leur position s'il n'y a pas un dialogue en ce sens.

Malak M.
 

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