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REFLEXION

Dimanche 22 avril 2018

MOSTAGANEM, CETTE MINE D'OR IGNORÉE !

Mostaganem en quête de faire prospérer son tourisme et revaloriser son urbanisme pour se faire belle afin d’accueillir les milliers d’estivants et touristes qui convoitent ses splendides plages, elle peut donner encore plus et pourrait accéder au rang des grandes wilayas touristiques si elle exploite tous ses potentiels. Mostaganem, dort sur une mine d’or, mais… explications :

En plus des potentialités et richesses touristiques inexploitées, sur une bande du littoral évaluée à 150 km, Mostaganem possède aussi des richesses industrielles. En sus des potentialités, un certain nombre de mines et exploitations pétrolifères méritent d'être explorées dans les régions d’Ain Nouissy, Ain Sidi Cherif, Stidia, Oued El Kheir et Djebel Diss.


Des ressources du sous-sol non exploitées
Entre la Macta et la Stidia, un grand filon de soufre est signalé. Si l'on rapproche les conditions de cet affleurement, au bord de la mer, de celles dans lesquelles sont constatées, d'abord celui de Hassasna près de Marsa El Hadjadj, puis le jaillissement des sources sulfureuses d’Ain Nouissy  et Ain Sidi Cherif, il est permis de conclure que le soufre peut être trouvé en abondance dans cette enclave, et que des sondages sérieux seraient susceptibles de donner de très bons résultats.
Chaux hydraulique, gypse, porphyre, dans la région d'Oued El Kheïr, un banc d'extraction facile, s'étendant sur plusieurs milliers d'hectares, très riche en éléments propres à la production de chaux hydraulique, nécessite une attention particulière. Le Djebel Diss, massif montagneux, couronnant les rives sud du cours intérieur du Chélif près de son embouchure est constitué par du gypse très pur.
Le Djebel Chegga sur les hauteurs d’Ain Nouissy est constitué de roches porphyriques.
Entre Abdelmalek Ramdane et Pont du Chélif, ce massif du Dahra est constitué de kieselguhr de qualité supérieure. A Sidi Ali, sur les bords d’Oued Romane, existe un gisement très riche de terre à Foulon. En outre, dans plusieurs points de la région du Dahra, on trouve d'excellentes terres à poteries, à tubes et à briques, ce qui doit encourager l'implantation de briqueteries et tuileries.
En plus des richesses touristiques, d'autres richesses restent inexploitées.

Développer le tourisme religieux et culturel
 Dans le domaine touristique et culturel, Mostaganem possède par excellence, des sites historiques, certains même de renommée mondiale dont leur exploitation pourrait promouvoir la région dans les rangs des grandes villes touristiques du monde. Mostaganem, disposant de potentialités touristiques, artistiques et des sites religieux immenses qui ne demandent qu’à être exploités pourrait développer le touriste religieux, si on cultive la culture du tourisme religieux en mettant en avant les sites historiques et religieux en commençant par donner de la valeur au patrimoine historique comme celui, du Ford de l’est , le mausolée de Bey Bouchlaghem à El Matemore, le mausolée de Sidi Lakhdar Benkhlouf , le Mur romain de la commune de Sour , l’ancien port romain de Quiza à Sidi Belatar, la mosquée du Derb , dar el Kadi de Tobbana et le méridien de Greenwich à Stidia. Ceci sans oublier les sites historiques, islamiques et révolutionnaires ainsi que le patrimoine culturel comme celui des sièges des zaouïas ‘’Allaouia’’ et ‘’Khatabia’’ et Bouzidia qui sont de renommées internationales, et les prisons coloniales, de Sidi Ali, et la maison de torture coloniale ou les caves de la Mort de Jeanson à Hadjadj.
 
Le Méridien de Greenwich ‘’à l’abandon’’ !
Si on prend en considération que Stidia est parmi les 15 régions au monde que traverse le Méridien de Greenwich. Comment se fait-il, que ce site qui se trouve à Stidia qui est de référence internationale, est laissé à l’abandon ?  En 2014 , les autorités de la wilaya parlaient , d’un projet de réalisation d’un observatoire astronomique près du méridien de Greenwich à Stidia selon des déclarations faites par l’ancienne directrice de la culture qui serait inscrit dans le cadre du programme complémentaire de l’exercice 2014 sur un terrain d’une surface de 2 hectares , a mis jusqu’à ce jour seul une ‘’plaque’’ occupe le terrain .Ce soi-disant futur observatoire disposera d’un télescope, des espaces pédagogiques et de vulgarisation de l’astronomie et des phénomènes planétaires, un aquarium géant contenant les différentes variétés de poissons de la Méditerranée, des motels, des restaurants  ainsi que d’autres espaces et équipements. Prévu son lancement, au début de l’année 2015, et l’étude de faisabilité a été confiée à la DLEP.
Belkacem
 
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