Histoire avant 1848
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Mercredi 5 Janvier 2011

NOUVELLE POLYCLINIQUE D’AIN-NOUISSY : UN POINT DE PERMANENCE ET NON D'URGENCE.

Une structure somptueuse, une polyclinique digne du nom, que celle d’Aïn-Nouissy, qui a ouvert ses portes au public récemment, mais… Car il y a toujours un « mais ». Contre toute attente, le service de radiologie a été installé au premier, ce qui serait peut-être un handicap pour une catégorie de malades.

Ce qu’il faut savoir officiellement aujourd’hui, c’est que  la  nouvelle polyclinique d’Aïn-Nouissy est une structure destinée à assurer une permanence médicale (Consultations et éventuellement évacuation) et non pas  les prestations d’un service des urgences. Voilà une précision de taille qui nous a été livrée par le Dr. Ali Bekheir, directeur de la santé et de la population de la wilaya de Mostaganem. Car  la rumeur allait bon train, au sujet des futures missions de cette structure, tous les citoyens croyaient  à des urgences médico-chirurgicales (UMC), mais ce n’est pas le cas. Ce qu’il faut retenir surtout, selon le même responsable, ce point de permanence  est doté de médecins permanents et  d’un personnel paramédical  en fonction des  besoins de cette nouvelle structure. Pour ce qui est de la radiologie, dont la mission concernera grosso modo, le poumon, télé thorax et l’os, installée au premier étage, elle   ne sera pas un handicap majeur selon lui, du fait que le malade sera assisté par des agents pour l‘aider à monter au premier niveau pour y subir sa radio.  Toujours est-il  que cette nouvelle polyclinique, qui a été conçue au départ pour être un point de permanence, n’a pas été accompagnée sur le plan technique, car en matière de faisabilité, le plateau technique composé essentiellement  de la radiologie et du laboratoire et  d’un fauteuil dentaire,  devaient être prévus au rez-de-chaussée et le premier niveau pour les consultations, mais hélas les choses en sont autrement.  Mais le premier responsable du secteur est catégorique, les agents de sécurité seront là pour prêter aide et assistance aux malades, mais si des difficultés persistaient et viendraient à perturber le bon fonctionnement  de la polyclinique, il est toujours utile de rappeler  que le transfert du plateau technique vers le rez-de-chaussée est du domaine du possible, bien sûr sous réserve de tenir compte de certaines considérations techniques telle l’opération de replombage. Cette opération peut se faire, mais demande des  crédits conséquents et disponibles, ce qui n’est pas le cas pour l’instant.  Ceci étant, avec les moyens  dont dispose la polyclinique, le personnel médical et paramédical est  obligé de faire avec de manière à fournir les meilleures prestations possibles en matière de prise en charge (consultation et orientation). M. Ali Bekheir, demeure optimiste et nous livre son point de vue : « Sachez que ceci n’est pas un handicap majeur pour le bon fonctionnement de la polyclinique, mais nous allons réfléchir au problème, et probablement que nous trouverons une solution pour déplacer la radio, si cela ne nous coûtera pas cher », et d’enchainer : «  Honnêtement, c’est un problème de conception de la répartition des services, c'est-à-dire, qu’il fallait accompagner au départ l’architecte  à l’effet de prévoir le plateau technique en bas,  mais je vous le promets qu’on va y réfléchir pour remédier à cela ».

Ahmed Mehdi
 

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