Histoire avant 1848
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Vie des Communautés
Centenaire 1914-1918

REFLEXION

Jeudi 04 Octobre 2018

LE VOLCAN ET LA GROTTE DE CHAGGA.

À Aïn Nouissy se dresse djebel Chegga comme un éperon rocheux au-dessus de la vaste plaine de l'Habra. Ces affleurements pliocènes sont traversés par la puissante masse gypso-saline du Djebel Chegga datée du trias, qui apparaît un peu comme un bouchon remontant des profondeurs vers la surface. Il s'agit très vraisemblablement d'un gypse «éruptif» et non d'un gypse de sédimentation. Mais on a souvent trouvé autour de ces ophites d'autres roches éruptives, comme des épidotes (en géodes), des gneiss et même de beaux échantillons de quartz. Ce gypse n'est pas fameux en tant que pierre à plâtre car il laisse curieusement des noyaux durs après la cuisson en four à plâtre (des «incuits» comme disent les carriers), cloques qui le rendent impropre aux travaux de plâtrerie. Et pourtant, pour une raison inexpliquée, des importateurs japonais recherchaient ce gypse de Noisy dans les années 1930-1937. Le djebel Chegga atteint la côte +257 mètres sur le gypse et +285 mètres plus au nord, sur l'affleurement des grès pliocènes. Un large cratère témoigne d'une ancienne activité volcanique encore visible dans les entrailles par les émanations de vapeurs et de gaz qui filtrent parfois à travers la roche.


 

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