Histoire avant 1848
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Vie des Communautés
Centenaire 1914-1918

Lundi 12 Avril 2010

CITÉ DES 100 LOGEMENTS À AÏN-NOUISSY (MOSTAGANEM) : PROLIFÉRATION DES RATS, INSALUBRITÉ ET MAL VIE.

Les habitants de la cité des 100 logements d’Ain-Nouissy ne trouvent plus à quel saint se vouer pour venir à bout des problèmes que vit leur cité. Sise à quelques mètres du siège de la daïra et de la brigade de gendarmerie nationale, cette cité résidentielle baigne dans des problèmes d’insalubrité.

Ici, les habitants se plaignent surtout de la dégradation continue des espaces extérieurs. Des herbes sauvages, la présence de plus en plus accrue de rats, les sachets d’ordures jetés n’importe comment, à l’approche de l’été, la cité offre un décor de campagne. Après plusieurs années de sa réception, ceux qui y résident n’arrivent toujours pas à réaliser pourquoi leur cité ne soit pas aussi aménagée comme c’est le cas ailleurs. Evoquant la saleté et l’insalubrité qui prévaut dans les quatre coins de la cité, un habitant note « les services de la voirie communale n’assurent pas régulièrement la collecte d’ordures ménagères au niveau de leur cité », sur place nous avons constaté que ce sont des ordures jetées à tord et à travers par-dessus les balcons, formant ainsi un nid pour les rats et autres animaux qui présentent des dangers certains pour les enfants. Le plus incroyable, reste la prolifération des rats qui nécessite une campagne de dératisation dans les meilleurs délais possibles pour faire face à l’envahissement de cesbestioles qui trouvent dans les détritus et autres immondices un lieu de prédilection à leur prolifération. Dans certains immeubles, les rats sont montés par voie de canalisation jusqu’au troisième étage, à l’image de ce locataire qui s’est retrouvé nez à nez avec un rat dans la salle de bain. Les morsures des rats laissent des traces et provoquent des maladies graves pour les habitants, notamment les enfants, qui jouent dans ces espaces non protégés, ils peuvent être les victimes toutes désignées de ces bêtes nocives. Au niveau de la cité des 100 logements, les rats prolifèrent à vue d’œil, sans que personne ne lève le petit doigt. Le service communal de l’hygiène en collaboration avec les habitants, sont tenus de conjuguer tous leurs efforts pour mettre sur pied un « plan d’attaque », à l’effet de juguler cette menace sur la santé du citoyen. La persistance des rongeurs est aussi due au manque de civisme affiché par les locataires de la cité, peu enclins à observer un minimum de règles d’hygiène. Un simple petit tour, comme celui que nous avons effectué vendredi dernier, est significatif à plus d’un titre. Les déchets sont carrément jetés à même le sol derrière l’immeuble à proximité du petit terrain de football, créant ainsi des espaces constitués de saletés. La terre, rendue visqueuse par l’amoncellement de ces détritus et la poussée d’herbes sauvages au sein de la cité provoque instantanément une véritable cohue de rongeurs nuisibles à la santé et une configuration inavouée au cadre environnemental. Encore une fois, les services communaux, à eux seuls n’arriveront jamais à y faire face, mais avec les efforts de tous (locataires) y compris, en se constituant en comité de cité dans un cadre organisé, à l’effet de prendre les décisions qui s’imposent, car il y va de l’intérêt général.

Hocine

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