Histoire avant 1848
Archives / Bibliothèque
Vie des Communautés
Centenaire 1914-1918

Le 06/12/2006

« BOUSSAYAR », ENFIN !

L’une des plus grandes villes d’Algérie aura, tous les mercredi, grâce à «El Watan», une page pour elle toute seule. C’est une consécration pour cette Citadelle de la culture. C’est également un défi pour ces femmes et ces hommes qui ont fait le choix de vivre dans cette belle région aux multiples facettes. Notre ambition est de faire de cet espace un lieu de convivialité et de vérité. Ce sera également un lieu de débats francs et responsables, à la mesure des défis du développement économique et social auquel aspirent toutes les contrées, depuis les piémonts du Dahra jusqu’à la plaine des Bordjias. Une seule règle : «le soleil ne peut être caché par un tamis». On la doit au plus illustre de nos ancêtres : Sidi Lakhdar Benkhlouf. Ce sera «Boussayar». Une fois par semaine, cette chronique sera une invite à la réflexion. En toute objectivité….bien entendu !

Téléphonie : Célérité et abnégation à Algérie Télécoms.

Pour les habitants de la région de Aïn Nouissy, ce fut incontestablement l’une des plus heureuses surprises des dix dernières années. En effet, habituellement lorsque les lignes téléphoniques faisaient l’objet d’un sabotage suivi de vol, les abonnés de la téléphonie fixe en avaient pour au moins une dizaine de jours de silence sur la ligne. Le réseau ne pouvait être rétabli dans des délais raisonnables en raison également de certaines formalités administratives très lourdes et très contraignantes pour les deux parties. A Algérie Télécom, on semble prendre la mesure des désagréments causés aux abonnés du fixe depuis que certains énergumènes s’évertuent, durant plusieurs années consécutives, à arracher les fils pour les revendre sur le marché du cuivre dont la côte est à la hausse depuis plusieurs années. Profitant d’un latent relâchement de la surveillance, les voleurs semblent s’intéresser plus particulièrement aux endroits dont la configuration permet un facile accès aux fils qui parfois passent à seulement 3 mètres du sol. C’est pourquoi, de manière récurrente, les sabotages sur le réseau sont toujours effectués non loin de la vieille briqueterie qui n’est distante que de 300 mètres de l’entrée du village. En attendant la mise en place d’un réseau souterrain, qui sera fait totalement en fibre optique, les services de réparation et d’entretien sont bien obligés de faire dans la célérité. C’est ce qui vient de se produire à la grande joie des administrations et autres entreprises locales. En effet, il a fallu juste une demie journée aux agents d’Algérie Télécom pour rétablir la ligne. C’est bien normal pour cette entreprise publique qui vient juste derrière Sonatrach en terme de chiffre d’affaires annuel ! D’où les convoitises et les attaques multiformes dont elle continue de faire l’objet. Tout ceci justifiant l’intense mobilisation à laquelle son personnel ne nous avait pas habitué.

Publication : Un beau livre sur Benkhlouf.

L’édition d’un ouvrage par une association de la société civile constitue probablement une première en Algérie. Consacré à un personnage illustre du terroir, ce livre est entièrement pris en charge par les membres de l’association «Azur». Imprimé chez Dar El Gharb, l’ouvrage vient à point nommé sauver d’une altération certaine, un patrimoine universel. Dans ce premier tome, qui sera suivi de deux autres, le collectif aura réuni non sans efforts, près d’une cinquantaine de qaçida de celui qui passe pour être le plus prolifique des panégyristes du Prophète. Pour les amateurs et les interprètes du Chaâbi, cette série inédite leur offrira une chance inégalée de parvenir enfin à des textes que seule la mémoire permettait de sauvegarder. Sur 52 pages, l’ouvrage vient également rétablir ce que fut la vie et le véritable combat de Sidi Lakhdar. Cette biographie, rédigée dans les deux langues, est agrémentée de reproductions de miniatures de Hachemi Ameur – signalons que l’œuvre présentée comme étant «La bataille de Mazagran» s’appelle en réalité «Le coursier du Bey»- et de plusieurs photographies qui méritaient une plus grande attention de la part de l’éditeur. Ce premier recueil regroupe 48 poèmes dont certains totalement inédits. L’initiative de l’association Azur mérite tous les encouragements. Le premier consiste à acquérir l’ouvrage qui est disponible en librairie. Grand bravo et vivement la suite !

Y. A.

© Copyright G. LANGLOIS/site ANLB