Histoire avant 1848
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Vie des Communautés
Centenaire 1914-1918

Dimanche 5 Décembre 2010

AÏN NOUISSY ET HASSI MAMÈCHE : À QUAND UNE ANTENNE DE L'ALGÉRIENNE DES EAUX.

Est-il normal aujourd’hui que deux daïras à l’image d’Ain-Nouissy et Hassi-Mamèche située à l’ouest de la wilaya, dont la population commune avoisinerait les 70 000 habitants, ne disposent pas encore d’une antenne ADE (Algérienne des eaux) ?

Est-il concevable aussi, que ces deux circonscriptions administratives qui représentent approximativement 9 % de la population totale de la wilaya soient rattachées, à la petite commune de Mazagran, distante d’à peine deux km de la ville de Mostaganem ? En effet, les abonnés de plusieurs communes doivent se déplacer jusqu’à Mazagran, c’est à dire parcourir une distance de plus de 40 km en aller-retour pour s’acquitter de leurs redevances de consommation d’eau. Une aberration. Il y trois ou quatre de mois de cela, l’Algérienne des eaux, avait son antenne implantée à Hassi-Mamèche qui avait en charge les deux daïras, quoi que le problème était déjà posé, surtout pour les habitants de la daïra d’Ain-Nouissy, mais n’empêche que Hassi Mamèche, demeurait la localité la plus proche (8 Km). Donc, hormis les communes de Fornaka et d’El-Haciane, qui jusque là, refusent toute ingérence de l’ADE dans la gestion de l’eau dans leurs communes, le reste de la population est confronté au problème de l’éloignement de cette antenne qui a été délocalisée à Mazagran. Pour les responsables de l’ADE, la difficulté réside dans le fait que les maires des communes chef lieu de daïra, n’ont pas répondu favorablement quant à l’affectation d’un local approprié pour y installer au moins un guichet qui sera mis à la disposition de la population locale pour s’acquitter de leurs redevances. Mais cet argument quoi que recevable, ne pourrait en aucun immobiliser les initiatives de part et d’autre, car ce qui est malheureusement constaté aujourd’hui, ni les responsables de l’ADE et encore moins les maires des deux communes, n’ont relancé le dialogue et semblent ne plus se soucier du problème, contrairement à ce qui s’est passé à Stidia. Rappelons, que la commune de Stidia, et grâce aux démarches du Président de l’APC, auprès de l’ADE, et au grand soulagement des citoyens, ces derniers ont eu leur guichet local. Aujourd’hui, les habitants de l’ensemble des communes concernées, réclament l’ouverture, non seulement d’une antenne de l’Algérienne des eaux, mais aussi un guichet Sonelgaz, sachant que l’antenne de Mazagran ne peut à elle seule répondre d’une manière efficiente à une population de plus en plus exigeante. Ce genre de service de proximité est pourtant particulièrement sensible et peut faciliter le quotidien des citoyens. Dans ce contexte, il semble qu’il est du devoir de l’élu local de prendre en charge les préoccupations de ses concitoyens, qui sont au fait que légitimes.

Ahmed Mehdi

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