Histoire avant 1848
Archives / Bibliothèque
Vie des Communautés
Centenaire 1914-1918

Dimanche 20 avril 2014

MOSTAGANEM : LA CRISE PERDURE DANS LES CIRCONSCRIPTIONS D'AÏN-NOUISSY ET FORNAKA.

EDUCATION

Le climat de tension qui prévaut actuellement  dans les circonscriptions d’Ain-Nouissy et Fornaka dans la wilaya de Mostaganem, semble s’éterniser et prend de plus en plus de l’ampleur. Et c’est l’inspecteur de la langue française qui est mis à l’index par les enseignants de ces deux circonscriptions.

En effet, le conflit qui oppose des enseignants de français et leur inspecteur prend des proportions inquiétantes à la veille des examens de fin d’année. Le spectre d’une grève ou d’ un arrêt de travail plane sur ces deux circonscriptions. Les enseignants de français et devant l’immobilisme des responsables concernés, et ne supportant plus les agissements de leur inspecteur, ont saisi à deux reprises le directeur de l’éducation par intérim, les 11 et 18 mars 2014 à l’effet d’attirer son attention sur son comportement considéré par les enseignants comme indigne envers eux. Dans les deux lettres signées par le collectif des enseignants de français, dont Ouest-Info détient des copies, ils dénoncent les agissements irresponsables de cet inspecteur qui, au lieu de former, d’orienter et d’encadrer et d’être à l’écoute, missions assignées à tout inspecteur digne de ce nom, se confine dans des considérations qui n’ont rien à voir avec sa mission, avant tout d’éducateur, et mettent même en doute ses capacités de maitrise de la langue en sa qualité de pédagogue. A cet effet, les auteurs de la pétition adressée à la tutelle déplorent la méthode de travail de l’inspecteur en question et déclarent qu’ils ne veulent plus vivre les problèmes vécus par leurs collègues dans la circonscription de Achaâcha où M. B.S était en fonction. Orienter les enseignants ne veut pas dire les insulter et inspecter ne veut pas dire sanctionner. Par ailleurs, les auteurs de la lettre dénoncent la manière dont s’y prend l’inspecteur dans le cadre de ses visites. Le travail d’un enseignant contrôlé doit être secret et sanctionné par un rapport comme le veut la règlementation et non montré du doigt devant tout le collectif enseignant. Selon les enseignants auteurs de la lettre, B.S a tendance à oublier sa noble mission qui consiste en la formation et l’orientation avec l’implication des enseignants pour mieux réussir l’action d’enseigner le FLE et relever les défis. Mais au grand dam de l’école, de l’élève et de l’enseignant, l’inspecteur de français semble se confiner dans d’autres considérations loin de tout professionnalisme. Compte tenu de la situation déplorable à plus d’un titre qui prévaut dans les circonscriptions suscitées, les enseignants de la langue française, interpellent encore une fois, le directeur de l’éducation par intérim et les responsables hiérarchiques concernés à prendre leurs responsabilités respectives à l’effet de trouver une solution durable voire définitive. La balle est dans le camp de la direction de l’éducation de la wilaya de Mostaganem. Pour rappel, un dossier est déposé au niveau de cette institution, et selon certaines indiscrétions, une commission d’enquête allait être dépêchée à Ain-Nouissy pour s’enquérir de la situation et entendre les parties en conflit, malheureusement, cette commission n’a pas donné encore signe de vie, chose qui va à l’encontre de tout apaisement.

© Copyright G. LANGLOIS/site ANLB