Lundi, 22 septembre 2014

MOSTAGANEM : LE BÉLIER À PLUS DE 55 000 DA, QUI DIT MIEUX ?

Le prix du mouton ne cesse de flamber à Mostaganem. A moins de 15 jours de l’Aïd El Adha, les prix sont si exorbitants que de nombreux Mostaganémois ont décidé d’enlever de leur tête l’idée de procéder cette année au sacrifice. Pour d’autres, il faudra recourir à un crédit pour pouvoir acheter un mouton. Etant donné que ce dernier est inaccessible, alors les bourses modestes se rabattent sur les agneaux. Surprise là encore, car ces derniers jours, le prix de l’agneau a dépassé les 30 000 DA. Le petit de la brebis le moins cher est cédé à 35 000 DA. De l’avis de nombreux commerçants et maquignons, cette hausse des prix est anormale. Pour certains, la cherté de l’aliment du bétail est la principale raison de cette flambée. Pour d’autres, le mouton se raréfie en Algérie ! Qui croire ? Personne n’arrive encore à répondre à cette question. A moins de 15 jours de l’Aïd Al Adha, consacrant le rituel de notre Prophète Abraham, les maquignons ont déjà entamé leurs tournées à travers la ville de Mostaganem et ses localités limitrophes pour sillonner les souks, à l’exemple de ceux implantés à Mesra, Aïn Tédelès, Sidi Ali, Aïn Nouissy et d’autres. La wilaya de Mostaganem, notamment le chef-lieu, enregistre une animation propre à ce genre de fête religieuse qui impose des préparatifs particuliers. L’affluence des acheteurs, qui va crescendo durant la dernière décade précédant les fêtes de l’Aïd, s’accentue, quoiqu’elle ait déjà atteint sa vitesse de croisière. Enfin, il faut signaler que les moutons engraissés sont cédés actuellement entre 20 000 et 30 000 DA, alors qu’un vrai bélier aux cornes bien affichées est vendu à partir de 55 000 DA. Situation qui n’arrange pas la plupart des familles, notamment celles qui sont nombreuses et de niveau démuni et même moyen. Pour l’instant, le chef de famille ne sait plus à quel saint se vouer pour contenter les siens.

Ouail

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