Le 04/02/2009

ÉDUCATION : ECLAIRCIE AU LYCEE SALIHA OULD KABLIA.

Depuis la rentrée scolaire, il ne se passe pas une dizaine de jours sans que les élèves du lycée Saliha Ould Kablia ruent dans les brancards.

Après la longue grève des syndicalistes du CNAPEST, ce seront les élèves qui prendront la relève, provoquant des arrêts de cours intempestifs et à répétition. Notamment depuis que l’hiver s’est mis droit dans ses souliers, assumant pleinement son rôle de saison froide par excellence. Car, au niveau de cet établissement datant de la période coloniale, le système de chauffage aura fait faux bond, incitant les adolescents frigorifiés à réclamer sa remise en marche. En l’absence du chef d’établissement qui avait été promu à un poste au niveau de la direction de l’Education, les grévistes feront le forcing pour amener le directeur de l’Education en personne à venir débattre de leurs difficultés. Ce que ce dernier fera de bonne grâce, promettant à ses interlocuteurs bien décidés que le chauffage sera bientôt remis en état. Mais les choses ne se dérouleront pas comme cela avait été entendu lors de sa rencontre avec le DE, ce qui incitera les élèves à relancer encore une fois la protesta par un second arrêt de cours. Une alternative désastreuse, notamment pour les élèves de terminales qui n’admettaient plus de voir défiler les semaines alors que le programme d’enseignement pâtit de plusieurs interruptions. D’où l’inquiétude maintes fois exprimée des parents qui attendent que la DE désigne enfin un chef d’établissement qui prendrait en charge l’ensemble des problèmes de ce lycée sinistré. Le nom d’un chef d’établissement activant au niveau de la daïra d’Aïn Nouissy aurait été à maintes reprises suggéré. Il semble faire l’unanimité, tant au niveau des responsables que chez ses collègues. En attendant l’officialisation de sa nomination, la situation commence à s’améliorer avec la remise en service du chauffage, car les semaines continuent de s’égrener avec le froid qui semble décidé à perdurer et les adolescents qui s’impatientent. Indéniablement, la tension semble avoir baissé d’un ton au niveau de cette institution, ce qui n’est pas fait pour déplaire aux élèves dont la mobilisation aura été exemplaire.

A. T.

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