Histoire avant 1848
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Vie des Communautés
Centenaire 1914-1918

Lundi 26 Octobre 2009

LIGNE MOSTAGANEM-AIN-NOUISSY : LES TRANSPORTS NE RESPECTENT AUCUN HORAIRE.

Les services de la direction des transports sont interpellés aujourd’hui plus que jamais à sévir au niveau de la gare routière. Les transporteurs publics d’Ain-Nouissy ne respectent plus les horaires de départ et d’arrivée, notamment l’après midi laissant les passagers dans l’expectative à des heures tardives.

Il était 17 h 30 mn à la gare routière de Mostaganem, samedi dernier, les citoyens n’en revenaient pas, aucun bus à destination de Ain-Nouissy, plus de vingt passagers attendaient patiemment mais aucun bus n’arrivait. Il est 17H 45mn, toujours rien, les premières lueurs du crépuscule commencent à apparaître et ces hommes et femmes ne savent plus quoi faire. A la gare un seul bus s’y trouvait mais pas celui desservant la ligne d’Ain-Nouissy, celui là assure la ligne Mostaganem-Stidia via Ouréah. Il est dix huit heures, lorsque le chauffeur et le receveur de ce bus décidèrent à la satisfaction de tout le monde de prendre en charge la trentaine de passagers à destination d’Ain-Nouissy, sachant qu’ils commettaient une entorse à la réglementation en vigueur régissant les transports publics, mais situation oblige. Tout en transitant par Stidia, les passagers ont payé les mêmes tarifs réglementaires malgré le surplus de la distante. C’est un acte citoyen et responsable accompli par les deux jeunes du bus de Stidia qui sont à remercier. Par ailleurs, il est à rappeler que ce n’est pas la première fois que les passagers se voient confrontés à ce genre de situation. Les bus desservant Ain-Nouissy, quittent généralement la gare routière entre 17 heures et 17 h 30 mn, chose inacceptable dans la mesure où beaucoup de citoyens sont libérés justement à ces heures là de leur travail. Une anarchie totale sévit dans cette ligne, aucun respect d’horaire, la surcharge des bus, cherchant par n’importe quel moyen le gain facile et rapide au dam des usagers des transports publics. Si ces lignes ont été ouvertes au privé et notamment aux jeunes bénéficiant des aides de l’état dans le cadre de l’emploi de jeunes, c’est bien pour éradiquer sinon alléger le calvaire vécu jadis au quotidien par le citoyen, et d’améliorer les prestations des services fournies par ce secteur et parallèlement atténuer le taux de chômage chez les jeunes. Mais hélas, sur le terrain la réalité est toute autre. Les services concernés relevant de la direction des transports de la wilaya sont interpellés plus que jamais à sévir par des mesures draconiennes en vue de mettre un terme à ces agissements et à ces comportements qui n’honorent ni le secteur concerné ni la corporation des transporteurs.

Ahmed Mehdi

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