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Samedi 18 Juin 2011

POUR TRAFIC DE FAUX BILLETS : DEUX MALIENS ET UN ALGÉRIEN ARRÊTÉS À AÏN-NOUISSY.

Trois individus, un Algérien et deux ressortissants maliens, ont été arrêtés par la sûreté de daïra d’Ain-Nouissy. Présentés ce jeudi par devant le procureur de la République près tribunal de Mostaganem, ils ont été placés en détention préventive par le magistrat instructeur pour trafic de faux billets de banque.

LC’est grâce à la vigilance et au professionnalisme des limiers de la police judiciaire relevant de la sûreté de daïra d’Ain-Nouissy, sous la houlette du commissaire principal N.L, chef de la sûreté de daïra, que les deux trafiquants maliens répondant aux noms de DIARRA BASSI âgé de 28 ans, DJENEBA DIARRA SIDIBE âgé de 32 ans et l’Algérien D.A âgé de 36 ans sont tombés dans les filets de la police. Les faits de cette affaire qui a défrayé la chronique locale, remontent à plusieurs jours, où il a été remarqué la présence suspecte de deux ressortissants africains à Ain-Nouissy, localité où ce genre de touristes n’a jamais rodé dans les parages. Mais pour en avoir le cœur net, les deux intrus ont été interpellés par une patrouille de la police pour un simple examen de situation. Identifiés comme étant deux ressortissants maliens, se présentant comme des étudiants, ils ont été relâchés quelques minutes plus tard. Mais soucieux de préserver la sécurité des biens et des personnes et le sens du devoir oblige, le chef de la sûreté de daïra a ordonné aux éléments de la police judiciaire placés sous son autorité de mener discrètement une filature à l’effet de remonter jusqu’à leur lieu d’hébergement ou à défaut à l’identification de leur contact local. C’est ainsi, que les enquêteurs ont pu localiser leur interlocuteur, un jeune commerçant répondant aux initiales de D.A, âgé de 35 ans. Sans attirer leur attention, un dispositif de surveillance a été mis en place pour mieux cerner leurs mouvements. Après avoir été mis en confiance, ils durent comprendre qu’il ne s’agissait que d’un simple contrôle de routine comme le font toutes les polices du monde, les deux suspects retournent voir leur contact pour l’appâter en lui miroitant monts et merveilles, et en lui faisant admettre très facilement qu’ils allaient réaliser une superette à Ain-Nouissy et que les trois locaux qu’il possède feraient l’affaire, mais pour ce faire il leur fallait une somme de 700 millions au moins pour faire aboutir le projet, mais que pour le moment il leur faut 30 millions de centimes. Au bout de quelques temps, le jeune commerçant est tombé dans le panneau et marchera dans leur combine. Mais sentant que quelque chose ne tournait pas rond et se sentant impliqué pleinement dans une affaire louche, il commença à développer des soupçons envers ses interlocuteurs, et il aurait peut-être même eu vent de leur interpellation par la police, alors préféra d’alerter la police. C’est à ce moment là qu’une souricière a été mise en place contre les deux trafiquants, qui ont mordu à l’hameçon comme deux petits lapins. Et c’était ce mardi, agissant sur ordre du commissaire principal, que les enquêteurs sont passés à l’action en procédant à l’arrestation des trois acolytes devant le magasin du commerçant. Lors de leur interrogatoire, il s’est avéré que les deux maliens n’étaient autres que deux trafiquants de faux billets notoires, venus mettre leur grappin sur d’innocents citoyens à Ain-Nouissy. La police a également saisi chez les trafiquants tous les ingrédients susceptibles de mener à bien la falsification des billets de banque, à savoir : - 720 plaquettes sous forme de billet de 1000 DA, 1050 plaquettes maculées à la poudre, des produits chimiques et du papier-calque utilisés pour la fabrication de la fausse monnaie. Cette affaire élucidée avec grande maitrise, vient encore une fois démonter si besoin est, que cette criminalité n’est pas l’apanage exclusif des grandes villes, mais qu’elle s’est étendue à toutes les régions du territoire national.

Ahmed Mehdi

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