Histoire avant 1848
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Vie des Communautés
Centenaire 1914-1918

Vendredi 28 Octobre 2011

MOSTAGANEM EN CHANTIER.

PEINTURE, ENTRETIEN DES IMMEUBLES ET NETTOYAGE

Depuis quelques jours, les choses semblent bouger au grand bonheur des citoyens de Mostaganem, qui attendaient tellement de voir les responsables et les élus locaux donner un coup de neuf à une cité ternie un peu partout.

Le centre ville change de couleur, et après les couleurs ternes et ocres, revoilà l’apparition du blanc bleu, qui redonne à la ville son aspect méditerranéen. Mais certains citoyens ont tenu à nous solliciter afin de nous dire que Mostaganem risque de ressembler à un grand hôpital avec de telles couleurs, les temps ont changé, disent-ils, et ils existent des couleurs encore plus belles qui s’associent avec le blanc comme le mauve clair, le pistache, l’abricot, le jaune canari…ect. Les poteaux électriques ont subi un rasage complet pour être remplacés par d’autres neufs et certains citoyens se demandent pourquoi ne pas avoir gardé les anciens, qui ne sont pas si usagés et procéder au changement des lampadaires car le problème réside dans la mauvaise qualité des lampes utilisées, des lampes de couleur jaune, qui éclairent mal les différents endroits de la ville et qui favorisent l’insécurité. Le grand boulevard de Beymouth a subi un énorme toilettage et pour une fois on aura vu une entreprise procéder à la pause du carrelage d’une façon correcte. Sauf que l’on opte toujours pour un carrelage de mauvaise qualité et qui ne sied guère au centre ville, « combien de temps va-t-il tenir ? Une, deux années ? Même pas ! », dira un citoyen qui reprend d’un air ironique : « et pourtant nos élus vont bien à l’étranger et je ne comprends pas pourquoi, ils ne prennent pas exemple sur les villes qu’ils visitent ». Le nettoyage bat son plein et les équipes de l’APC sont un peu partout, au niveau de chaque cité, ils travaillent sans relâche pour débarrasser Mostaganem de sa crasse…Jamais le centre ville n’a été aussi affreux et sur ce point, il ne faut pas accuser les uns pour innocenter les autres, car les citoyens ont perdu les repères du civisme et on voit certains d’entre eux jeter leurs ordures par les fenêtres, chaque jour. Dans une ville comme Amsterdam, le ramassage se fait une ou deux fois par semaine, au cas où un citoyen fait sortir ses ordures hors des jours de collecte, il s’expose à une forte amende. Le point noir reste l’oued Ain-Sefra, qui traverse le centre ville et qui est devenu cause de désagréments pour beaucoup de riverains, qui se plaignent des mauvaises odeurs et des moustiques. M.Blidi, supervise la plupart des opérations sur le terrain afin de booster les différentes équipes qui travaillent durant toute la journée, ne s’accordant aucun répit afin de rendre à Mostaganem son lustre d’antan.

Mihoub

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