Le 16/01/2013
HABITAT : LE LOGEMENT SOCIAL LOCATIF POUR RÉSORBER LA CRISE.
Pour le premier trimestre 2013, il est attendu la livraison de plus de 1000 logements répartis entre les communes et les douars relevant des chefs-lieux de daïra de Sidi Lakhdar, Bouguirat, Aâchaâcha et Sidi Ali.
La distribution de logements sociaux se poursuit à un rythme soutenu à travers plus de la moitié des communes de la wilaya de Mostaganem. C’est la commune d’Aïn Nouissy qui vient de s’illustrer par l’attribution de 259 logements, s’installant ainsi confortablement à la première place. L’opération a également touché des communes de moindre importance, comme Ouled Boughalem, Haciane, Benabdelmalek Ramdane ou Aïn Sidi Chérif, qui ont bénéficié chacune d’un petit quota symbolique de 20 logements.
Rien que pour le premier trimestre 2013, il est attendu la livraison de plus de 1000 logements répartis entre les commues et parfois les douars relevant des chefs-lieux de daïra de Sidi Lakhdar, Bouguirat, Aâchaâcha et Sidi Ali. Ceci devrait se traduire par une forte résorption de l’habitat précaire dans les zones périurbaines. Pour ce qui est de la commune de Mostaganem, un gigantesque chantier est visible au niveau du douar Hachem surplombant la nouvelle ville de Kharrouba. En effet, c’est un ensemble de pas moins de 2 600 logements locatifs qui est phase de construction. Pour ce qui est de la résorption définitive du bidonville «Typhus» dont plus de la moitié des occupants ont déjà été relogés dans des immeubles neufs, il est attendu la livraison de 202 logements situés dans la commune de Kheireddine. Pourtant, çà et là, des recours continuent d’être signalés à travers plusieurs endroits.
Ce fut le cas dimanche dernier pour les habitants du bidonville «Ezzine», situé en plein cœur de la commune de Hadjadj. Dans ce village de grande émigration, ce sont plusieurs centaines de demandes qui ont été enregistrées, débordant très largement le quota de 207 logements livrés jusque-là. C’est pourquoi la publication de la liste d’attribution a provoqué une émeute qui a paralysé la cité qui paye ainsi les errements des anciennes équipes municipales qui se sont relayées durant les trois derniers mandats. Ceci explique la colère de la population qui en veut terriblement à ses élus défaillants. A Hadjadj plus qu’ailleurs, il est peu probable que toute la demande soit satisfaite avant la fin 2014, date de clôture du plan quinquennal.
Ali Tlemçani
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