Histoire avant 1848
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Dimanche 9 Août 2015

L'ENVIRONNEMENT POLLUE À ORAN : LES EAUX USÉES INONDENT LA PLAINE D'EL MACTA.

La plaine d'El Macta d'une superficie de 445 kilomètres carrés, partagée entre les trois wilayas de l'ouest (Mascara, Mostaganem et Oran), censée également être une zone humide classée depuis le 2 février 2001, sur la liste des réserves naturelles mondiales à protéger par la Convention Ramsar à laquelle l’Algérie a adhérée en 1982, semble être condamnée à la destruction massive de son écosystème menacé de toutes parts par divers facteurs.

L'un des derniers désagréments enregistrés, est  le rejet  brut des eaux usées domestiques et industrielles coulant dans l'oued et ne pouvant plus être véhiculées  vers la zone humide, qui reste malheureusement  la principale source de pollution. Ces eaux malsaines, provenant des réseaux d'assainissement de 05 communes de la wilaya de Mostaganem (Mesra, Ain Sidi Cherif, Sirat, Ain Nouissy et El Haciane) ont fini par déborder sur la plaine d'El Macta et les terres agricoles voisines. Cette atteinte sans précédent à l'environnement constitue une pression directe sur la zone humide, notamment par la contamination des sols et de la nappe phréatique par l'infiltration de tant de germes pathogènes et une conséquence redoutable pour la perte de son milieu naturel. Ce retour des eaux usées est principalement causé par l'élévation "illicite"  de ponts de fortune érigés par les nomades qui squattent tout au long de l'année  les lieux pour s’installer dans des pâturages à la recherche  de nourriture à leurs cheptels ovins. Ces derniers utilisent les ponts pour circuler avec leurs camions et autres camionnettes d'un coin à un autre, situé sur l'immense plaine. Ces amas de terre ont fini par fermer tout passage d'eaux usées,  qui ne pouvant plus circuler, débordent sur les sols riverains en les polluant et en les rendant également incultes et stériles. Afin de préserver et d'améliorer l’écosystème de la Macta qui doit rester un objectif principal, les autorités concernées sont interpellées pour mettre un terme à ces négligences qui perdurent et qui finiront par détruire totalement ce joyau naturel, qui sera perdu à jamais.

L. Ammar

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