Histoire avant 1848
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Centenaire 1914-1918

REFLEXION

Dimanche 7 Août 2016

PERSISTANCE DE LA CANICULE ET DES MALADIES : LOURDES PERTES EN MILIEU AVICOLE À MOSTAGANEM.

La canicule qui persiste depuis le mois de Juillet, semble frapper de plein fouet le monde avicole où d’énormes pertes en poulets et en poules pondeuses sont enregistrées quotidiennement. Un déficit en volailles et en produits avicoles, qui malheureusement se répercute directement sur les prix qui flambent et deviennent hors de portée de beaucoup de bourses.

Les températures de cet été, dépassant largement la moyenne saisonnière et générant de jour en jour une forte canicule, ont fini par venir à bout de milliers de têtes de poulets et de poules reproductrices. Les éleveurs crient à la perte et s’inquiètent davantage.  Certains ont enregistré des pertes énormes au sein des localités de Bouguirat, de Hassi Maméche, de Sirat, de Mesra et d’El Haciane. La filière avicole reste sévèrement malmenée par la canicule et tend à s’aggraver par la survenue de maladies (la maladie de Newcastle et la bronchite) en occasionnant des pertes considérables. A Bouguirat où les températures  sont si élevées,  les éleveurs évoquent la perte de 15 000 poulets de chair en une semaine  mais selon un vétérinaire exerçant à Ain Nouissy,  les pertes  sont beaucoup plus importantes et les chiffres sont estimés à plusieurs milliers de poulets et autres poules pondeuses, ils affirment  également  que certains  éleveurs ne déclarent pas les dégâts et se contentent juste de jeter  les poulets décédés  sans faire appel aux vétérinaires et sans désinfecter les poulaillers . Quant aux maladies citées, elles semblent plutôt s’abattre sur les poules pondeuses en décimant des centaines et au sein des bâtiments d’élevage qui ne sont point conformes à l’aviculture, et dont certains ne sont jamais désinfectés, selon le vétérinaire qui conclut : l’élevage et le marché du poulet échappent encore au contrôle des autorités sanitaires, et demeurent aux mains d’opportunistes qui ne veillent qu’aux profits qu’ils retirent. Aujourd’hui, la forte baisse de la production provoquée par la canicule et les maladies, ainsi que la forte demande des produits avicoles, exprimée durant la saison estivale (multiplication des fêtes familiales et traditionnelles, la présence  de dizaines centres de colonies,  l’intense activité des hôtels et autres points de vente sur les plages), tendent à faire grimper  davantage  le prix de la viande blanche, dont le poulet rôti avoisine déjà le prix  des 800 dinars l’unité !
L.Ammar

 
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