04 décembre 2008

MOSTAGANEM ET LES PLUIES TORRENTIELLES : LE GROUPEMENT FAMILIAL CHRAÏFIA À AÏN NOUISSY.

Les habitants de Chraïfia sont à chaque fois menacés par le déferlement des eaux pluviales, mélangées de sable et de terre, et qui proviennent des ravins formés par l'érosion, en l'absence de l'aménagement de banquettes, de gabions et d'autres dispositifs, pour mieux canaliser ces eaux torrentielles et éviter le ravinement.
« Certains exploitants agricoles obnubilés par leurs objectifs égoïstes ignorent les conséquences de l'extension de leurs terres, en se rabattant sur le lit du cours d'eau », déplore un de ces habitants. Cette mentalité a engendré des déversements anarchiques, des inondations et l'érosion du terrain. Le chemin communal reliant la municipalité au douar Chraïfia est déjà submergé par les eaux. Par moment, ces habitants sont piégés par les eaux, qui déferlent sans retenue sur eux. Les autorités locales ayant été avisées, le chef de daïra de Aïn Nouissy s'est déplacé, accompagné du P/APC, pour constater de visu l'état des lieux. Et tous d'espérer que tous les deux finiront par dégager des solutions palliatives, en vue d'écarter la menace qui pèse sur leur douar, ceci, en attendant leur exécution par les services techniques de l'hydraulique de la wilaya et de la subdivision de la daïra. Cette opération ne pourra se faire qu'après l'étude approfondie du profil d'écoulement naturel, emprunté par ces eaux de pluies, en attendant de les détourner vers l'Oued Thine, sans faire trop de dégâts, l'essentiel étant d'épargner les riverains qui en souffrent. Comme l'hiver s'annonce précoce cette année, il est peut-être temps de lancer le projet envisagé.

S Ben

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