Histoire avant 1848
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Vie des Communautés
Centenaire 1914-1918



 

29 juillet 2010

AÏN-NOUISSY : DES ESPACES VERTS SQUATTÉS.

Est-ce l'indisponibilité foncière ou la volonté d'accaparer les biens publics qui a aiguisé l'appétit de certaines personnes pour squatter tout espace libre, y compris les espaces verts. C'est le cas de l'espace vert situé dans le quartier jouxtant celui appelé communément « Hacharat ». Un espace public, où l'on voit plusieurs oliviers dressés depuis des années, tels des sentinelles au garde à vous, qui vous saluent à plusieurs dizaines de mètres, imposant un certain respect à tous les passants. Mais, au grand dam des riverains qui veulent à tout prix préserver cet espace public, la main de l'homme y est pour quelque chose dans la dénaturation de l'endroit. Les oliviers laissés à l'abandon par la commune, sans aucune protection, ni prise en charge en matière d'irrigation et d'entretien, l'espace en question est squatté petit à petit sans que personne ne s'en rend compte. En effet, on y trouve pratiquement de tout, cet espace, à notre grand étonnement sert actuellement de dépôt pour les ordures ménagères et autre détritus jetés d'une manière anarchique sans que ces citoyens inconscients, n'aient été verbalisés conformément à la règlementation en vigueur, pour avoir altérer la nature, d'autres se permettent même, de garer leurs grosses remorques au milieu des oliviers, l'utilisant ainsi de parc pour semi-remorques et autres gros engins appartenant à des particuliers. Pis encore, lors de notre visite sur le terrain, nous avons même constaté un lot de madriers appartenant à un maçon du coin, entreposé depuis plusieurs jours au sein même du carré d'oliviers. « Cette situation est aberrante et inadmissible », nous lança un citoyen, avant d'ajouter : «Au lieu que la commune songe au moins à protéger le carré de toute forme de dénaturation et d'installer par exemples des bancs ou sortes de sièges pour que les citoyens peuvent s'y rendre le soir et s'y reposer devant chez eux, notamment en cette période de canicule, les responsables communaux, par leur laxisme et leur silence, laissent faire. Il est insensé aujourd'hui, de voir des espaces publics, tel que celui objet de notre article, soit squatté dans l'indifférence totale, et au vu et au su de tous. Cet espace pourrait être utilisé à bon escient par les autorités locales, car les convoitises sont si nombreuses que personne n'est dupe pour comprendre les visées des uns et des autres. Rendre à César ce qui appartient à César n'est que pure justice.

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