24 octobre 2012
DES EX-MAIRES CONDAMNÉS À LA PRISON EN TÊTES DE LISTE À MOSTAGANEM : LES CORROMPUS REVIENNENT À LA CHARGE.
LA SARL APC RECRUTE DES MAIRES AYANT 5 ANS D'EXPÉRIENCE EN CORRUPTION.
Voilà cinq ans déjà de gérance municipale qui se sont succédées sur fond de mauvaise gestion et d'absurdité. L'actuel mandat est donc consommé pour donner naissance à une nouvelle municipalité, mais avec les mêmes élus issus de l'ancienne APC, elle ne sera sans doute qu'une copie conforme à son précurseur. Oui, c'est la vérité si vous n'êtes pas au courant, il y aura bien des élections locales le 29 novembre prochain. A Mostaganem, 12 partis se disputent les sièges des 32 APC et de l'APW, avec des listes qui contiennent presque toutes les lettres de l'alphabet, avec des têtes de listes : des ex-maires condamnés par la justice et des élus qui trainent derrière eux des scandales de gestion. Ne croyez pas au père Noel, il n'y aura pas de surprise, car ce sont les mêmes qui vont revenir pour empoisonner notre vie. La question a été soulevée à haut niveau et la réponse a été bien dite par le ministre de l'Intérieur : pas de candidature pour les ex-élus voleurs ! Alors, la même question on la repose aux messieurs de la DRAG et des services de sécurité : les laisser s'enrichir et terminer leurs dalles, ou les rejeter des listes pour gagner la confiance des votants ? Dans les deux cas, l'électeur doit sanctionner ces « videurs » de communes ... !
A cet effet, on croit bien faire de rafraichir la mémoire des autorités compétentes sur certains élus qui ont massacré la gestion de leurs villes et qui osent de nouveau, toute honte bue, de se porter candidats malgré les instructions claires et nettes du Ministère de l'Intérieur. D'autant qu'il n'est finalement qu'un devoir d'informer, celui de dénuder ces courtiers de la politique aux yeux de l'opinion publique, pour impliquer la wilaya à assainir les listes électorales de ces microbes qui contaminent le quotidien des Mostaganémois.
Ville de Mostaganem : on prend les mêmes et on recommence.
Commençons par le commencement, la plus grande commune à travers la wilaya, en l'occurrence Mostaganem ville. Là, sur une liste d'un gros parti, la candidature de pas mal de personnes éclaboussés par diverses affaires judicaires, a été avalisée comme si le Ministère de l'Intérieur n'a jamais exprimé l'obligation d'écarter les individus aux casiers judiciaires crasseux. Le cas de celui qui par abus de pouvoir, a été condamné à 2 mois de prison avec sursis et dont la candidature est retenue aussi dans la liste dans la future APC. Alors qu'une autre discourtoise candidature concerne un nom qui avait été cité dans une affaire de détournement opéré dans un service de la commune durant ce mandat sortant revient pour vider ce qui reste du trésor de la pauvre commune. Un autre élu qui se porte aussi candidat, lui qui était le directeur d'une entreprise étatique menée par ses soins à la banqueroute et ses travailleurs au chômage. Ce même élu, n'a même pas le BEM, pour ne pas dire le BEF qui n'est pas de l'âge de sa classe. C'est à se demander comment peut-il prendre en charge la comptabilité de la mairie ou de ses fêtes ! Et au sujet d'un quatrième élu candidat, qui avait trainé durant son ex-mandat un dossier de mauvaise gestion et de surfacturation d'où l'enquête qui lui a été ouverte par les services de sécurité. Seulement, aucune suite n'a été donnée. Un autre candidat qui réside à Mazagran par faute peut-être d'imprimés de résidence, il se retrouve dans la liste des candidats à l'APC de Mostaganem. Et pour clore le dossier de la liste des candidats postulant à la mairie de Mostaganem, il y a lieu de citer un dernier prétendant impliqué de par sa qualité d'ordonnateur financier, dont le scandale est assujetti au financement à tort et à travers du voyage, de l'hébergement et la restauration de plusieurs élus à la ville jumelle de Mostaganem Perpignan, tout comme la ville de Maalot-Tarshiha en Israël !
Région de Mesra : un maire sous contrôle judiciaire revient.
Dans la province, les choses ne sont pas plus claires que la ville. Le cas des communes de la daïra de Mesra, où il est fait cas d'un candidat qui est poursuivi en justice et d'ailleurs mis sous contrôle, pour le détournement de deniers publics, achat et réparation fictifs de matériels de la commune. Et dire qu'en dépit que l'affaire reste toujours sous le collimateur du juge d'instruction, le bonhomme s'accroche toujours pour se voir à la tête de sa commune. Non-loin mais toujours dans la même daïra, un autre élu épaulé par une personnalité mafieuse a su échapper aux griefs de la justice. Il suscite toujours la colère des citoyens. D'où les lettres citoyennes et anonymes qui inondent l'administration de la wilaya. Mais entre nous, aucune enquête en bonne et due forme n'a été ouverte au sujet de ce super élu. Un slogan circule ces jours-ci à Mesra : ne touchez pas à ma ville c'est moi le patron et c'est à moi de designer le maire ! et au peuple de répondre : Laissez-le faire l'extension de sa demeure... avant qu'il ne soit hors-jeu !
Région de Bouguirat : le tête de liste condamné pour homicide involontaire
Dans cette partie campagnarde de la wilaya, on ne lésine pas avec l'honneur. Ainsi, un maire qui a été chassé du FLN pour ses mauvaises attitudes, s'est accroché à un autre parti pour se porter candidat. Il est à la tête de sa commune depuis plus d'un mandat et a été condamné à 3 mois de prison avec sursis pour diffamation et insulte. Son nom a été également cité comme complice dans la gestion de l'ex-maire qui a été condamné à un an de prison. Ce maire en question, candidat à la même commune, s'est accaparé de deux édifices publics. Une enquête a été ouverte à son encontre. Mais, ce « Dicaprio» a la bénédiction d'un grand responsable à la wilaya, au même titre qu'un grand homme d'affaires dans la région. Ce qui mène à croire que ce beau gosse va faire un troisième mandat le plus normalement du monde. Dans la voisine commune pour ne pas la nommer, un ex-maire qui a été mis à l'ombre par son parti durant le dernier mandat, refait surface pour se présenter une nouvelle fois. Ce dernier était derrière une mutinerie dans sa commune ayant causé le premier suicide en Algérie avant le printemps arabe, de par sa mauvaise gestion de la station d'épuration qui a coûté 25 milliards à l'Etat mais s'est avérée finalement non-conforme. L'homme en question a été poursuivi pour homicide involontaire et a écopé de six mois de prison avec sursis. Toujours dans les parages, mais pas sur la RN23, un autre maire d'une autre commune, qui a fait deux mandats et qui veut en présider un autre, est aussi assujetti à une plainte récemment déposée à son encontre, suite à son acte d'avoir giflé son cousin qui l'a dérangé à propos d'une affaire en liaison avec un lot de terrain.
Région d'Ain-Nouissy : l'ex maire veut finir sa 3ème dalle.
Dans les communes du sud-ouest de la wilaya, les choses ne sont pas meilleures qu'ailleurs. C'est à l'exemple d'un élu qui est toujours sous contrôle judiciaire pour détournement de deniers publics durant son dernier mandat. Ce qui ne l'a pas dissuadé pour se porter candidat pour effectuer un deuxième mandat. Un peu plus loin dans la commune voisine, un autre simple petit agent qui s'est vu du jour au lendemain élu maire, et dont le salaire ne lui permettait même pas un petit steak, se trouve à la fin de mandat avec deux villas, l'une à la même commune construite sur deux étages alors que la troisième n'a pas encore été terminée, tandis que la deuxième villa se trouve à Port-Aux-Poules. Comment a-t-il fait ? La réponse vous la saurez s'il passera maire. Le cas échéant, des dossiers vont certainement éclatés. Toujours dans la même daïra mais un peu au sud, un maire veut un deuxième mandat, mais il oublie qu'il n'est qu'un pion géré depuis Alger par le portable d'un député.
Région de Mamèche : l'ex vieux maire veut finir maire.
Dans la petite commune côtière, certaine personne qui allait bel et bien lire sur ses frasques sur ces colonnes, ne peut être citée du fait de son écartement précoce. Mais un autre vieux maire, après tant d'années de léthargie, revient sans vergogne pour essayer sa chance, après être limogé dans le temps, pour une histoire de fesses. Ce qui rappelle à l'auteur le premier démenti reçu de sa vie professionnelle, l'accusant mensongèrement de s'être accaparé d'un terrain. Moralité : ce n'est pas bien de mentir, encore plus gratuitement. Car l'histoire n'oublie pas. Bref, dans la commune voisine, il se trouve qu'un autre ex P/APC qui a tenté plusieurs fois la députation, veut après son échec retourner aux communales.
Région de Sidi Lakhdar : un ex-maire condamné à la prison pour détournement, tête de liste d'un grand parti.
Dans la circonscription de la daïra de Sidi Lakhdar, une petite bizarrerie ne passe pas inaperçue. Un maire qui est devenu le doyen de par sa mandature qui a duré presque deux décennies, ne semble pas encore rassasié et se porte encore candidat. Car, intelligent comme il est, il arrive toujours à esquiver les mailles de la justice. Soit il est bien épaulé par les gens qu'il fait manger, soit il jette du grigri à ses électeurs ébahis par les gigantesques campagnes. Sinon, lui qui n'est pas financé par les partis, où trouve t-il tout cet argent fou pour financer ses affiches, les recrutements dans le cadre de sa campagne électorale et tous les copieux buffets ? Pour une réponse, il faut que les services fassent leur travail. Par ailleurs, dans la commune voisine, le malheureux P/APW qui habite cette ville, a été lâché par le FLN, non pas pour son opinion politique, ou à cause d'éventualité de mauvaise gestion, mais parce qu'il avait été soutenu par les walis lors de sa candidature au sénat et à la dernière APW. Donc, force est de constater que sa candidature a été refusée par le FLN en raison de règlements de compte. Ainsi, le P/APW pour ne pas rater le train des locales s'est accroché à la locomotive du parti MPA. Restons dans la même commune, là où un ex-P/APC mais qui a trainé derrière lui plusieurs affaires judiciaires, va revenir lui aussi, mais cette fois-ci, bien épaulé par un parti de poids lourd pour contrer le parti d'Ouyahia .Ce qui semble déjà annoncer la mort de ce parti qui par ce choix, signe son acte de décès. On dirait que c'est la malédiction qui découle de l'éloignement du P/APW ! Dans une autre commune mais toujours à la même daïra, qui a connu un tsunami de sable, l'assemblée communale ne s'est pas encore réveillée de son traumatisme, mais quand même, certains élus impliqués dans ledit tsunami,et qui ont été condamnés à de lourdes peines veulent coûte que coûte revenir à l'effet de leurs candidatures déposées ; alors qu'un autre qui est bien chevronné a présenté un autre candidat à sa place pour préserver sa part de la rente de la vache laitière.
Région de Sidi Ali : voter en tamazight ?
Selon nos pronostics, le RND va se casser des dents dans cette région, à l'effet du limogeage d'un membre influent qui de ce fait préside le parti Amara Benyounes qui pour sa part, a appelé tous les opposants du RND pour justement barrer la route à la composante de ce moustachu parti. Et ce n'est pas le seul cas partisan, puisque son grand frère le FLN risque bien de subir le même sort si on prend en considération le recul de ses membres influents parmi les autochtones. Voilà comment a été loué un bon accueil à un parti ayant ses racines dans la lointaine Kabylie.
Région d'Achaacha : J'y suis j'y reste !
Ici, il ne s'agit pas de scandale, mais d'un maire qui après trois mandats, veut s'aventurer aux élections de l'APW. Enfin, un maire qui a compris qu'il ne peut plus donner de plus-value à sa commune, mais peut-être d'apporter son expérience à l'assemblée de wilaya. Dans la commune avoisinante, l'actuel maire « jure» qu'il ne cèdera pas sa place ; et maintient sa candidature pour ne pas quitter son siège .Pour ce qui est des deux autres communes, par manque de maturité politique, ces communes ont été toujours gérées par des agents de bureaux et mêmes des illettrés, et à la dernière nouvelle on apprend qu'un élu qui a été chassé par la tutelle de son poste rejoint la bataille.
Région de Tèdelès : pour quelques dollars de plus.
Dans une des communes de cette daïra, un maire condamné par la justice se présente candidat en défiant peut être les instances de l'Intérieur, ou peut-être parce qu'il est bien épaulé grâce à sa « chkara » qu'il a rempli durant son dernier mandat. Un peu plus loin, dans une commune qui de par son développement on ne peut la comparer qu'à la campagne de l'Etat du Texas, en raison et de son aspect déshérité et l'attitude de ses deux ex-maires qui se comportent comme des cowboys et qui peuvent aller au duel, puisqu'ils passent en justice pour une dispute entre eux. Issus de deux partis qui eux-mêmes sont toujours en concurrence au sommet, nos deux vis-à-vis ne lésinent pas sur les moyens de guerre. Mais selon les observateurs, un des deux hommes qui ressemble beaucoup à Clint Eastwood dans son comportement, risque d'abattre l'autre Lee Van Cleef, soit par le nerf de la guerre, soit grâce à sa grande tribu qui le soutien. Décidemment, cette commune est pour la dissidence du FLN, ce qu'est Chicago pour la cosa nostra. Dans la localité voisine, qui est beaucoup peuplée par ses douars qui sont riches d'argent et de pluralisme, les électeurs vont se trouver le 29 novembre devant une concurrence farouche et fatale. Seulement, parmi le lot des postulants à la mairie, un maire toujours en fonction semble avoir pris une importante sérieuse avance du fait des services rendus à ses partisans au DAIP, au FONAL, à l'ANSEJ, etc., grâce à certains responsables qui le soutiennent depuis la wilaya. C'est dire qu'il peut écraser sans difficulté ses opposants de richissimes qui se sont aussi intéressés à l'aventure communale. Seulement, reste à savoir, si les services sécuritaires et les instances judiciaires sont au courant de ses scandaleuses affaires de gestion qui sont en cours d'enquête.
Daïra de Kheir-Eddine : qui traitera la vache laitière de Sayada ?
Alors que le maire a pris retraite politique pour se permettre un pèlerinage, les choses prennent une autre tournure dans sa commune. En effet, à la faveur de son absence, plusieurs ex-élus voyant le terrain libre se sont intéressés au scrutin, dont un investisseur corrompu ainsi que d'autres élus poursuivis en justice. A la commune mitoyenne, le RND a perdu ses ex-élus qui ont géré les ex-APC et ont manifesté publiquement leurs démissions pour se reconvertir à d'autres partis dont le FLN et les minuscules formations pour culbuter la tête de liste Rndiste. Celui-ci a opté pour un fonctionnaire alors que le FLN a opté pour un ex-élu. Seulement la « tchipa » ne semble pas rester en dehors de l'arène, puisqu'une vache laitière comme Sayada qui fait plus de dix milliards de budget par an, ne pourra jamais être laissée aux mains de la transparence politique. D'autant, plusieurs nababs ont placé leurs favoris à la tête des minus partis. Ce qui n'est point choquant dans une commune qui a connu une démission sous fond de scandale, quand bien même aucune enquête ne fut ouverte à l'issue de la main mise ayant conseillée à l'ex-maire de quitter l'APC sous démission forcée.
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