Histoire avant 1848
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Vie des Communautés
Centenaire 1914-1918

Lundi 05 mai 2014

LA SITUATION SE CORSE DANS LA CIRCONSCRIPTION D’AIN-NOUISSY : LES ENSEIGNANTS DE FRANÇAIS REFUSENT TOUT COMPROMIS ET INTERPELLENT LES AUTORITÉS.

Le conflit qui oppose l’inspecteur de français et les enseignants de cette langue de la circonscription d’Ain-Nouissy, semble prendre une autre tournure, et le dialogue entre les deux parties est renvoyé aux calendes grecques et ce malgré la médiation de l’inspecteur général dépêché par la direction de l’éducation de la wilaya de Mostaganem.

En effet, selon notre source, les enseignants ont exigé des excuses écrites de la part de l’inspecteur de français, avant de s’engager dans le dialogue, demande que rejette dans le fond et dans la forme, le responsable en question. Le bras de fer se poursuit et aucune des deux parties ne semblent lâcher du lest. L’inspecteur général, dépêché dans le but de dégager une plate-forme consensuelle acceptée par les protagonistes, semble confronté à des divergences de fond. Selon ces mêmes enseignants, si la loi permet dans un cadre le plus restreint du terme, à un inspecteur du primaire de se faire assister si besoin est, par un autre inspecteur appartenant à un cycle supérieur (Moyen ou Secondaire), cela ne veut pas dire que la mission dévolue à l’inspecteur du primaire soit à chaque fois accomplie par celui du palier supérieur, sauf si, bien sûr, celui-ci (inspecteur du primaire) montre des signes avérés d’insuffisances professionnelles ou se trouve dans l’incapacité de mener à bien sa mission. Aussi, les enseignants se demandent pourquoi leur inspecteur ne met pas au point des stratégies de développement professionnel autonome ? Pourquoi les confie-t-il à l’inspecteur du moyen ? En principe c’est à lui d’élaborer ce travail !!! De toutes les inspections effectuées, selon toujours les enseignants de français, il n’est question que de baisse de notes avec à l’appui des rapports où les enseignants sont traités d’irresponsables et de mal éduqués ! ? Alors qu’il devait rédiger des rapports d’une manière informative plutôt que sommative qui reflète le travail de l’enseignant sur la planification et la présentation des leçons de manière juste et correcte et qui fournisse l’information nécessaire. Rien de tout cela ! Aujourd’hui et devant les proportions inquiétantes qu’est en train de prendre cette affaire, et qui pourraient engendrer des conséquences graves qui se répercuteraient sur la crédibilité de l’école, les enseignants de français interpellent en premier lieu, le chef de service des inspections et de la formation de la direction de l’éducation, à l’effet de sortir de sa léthargie et de se mettre devant ses responsabilités, puisque c’est à son niveau que tous les rapports, requêtes et autres comptes rendus, sont déposés et reste la tutelle directe des inspecteurs. Aussi, ils interpellent l’inspecteur général et le directeur de l’éducation afin de mettre un terme définitif à cette mascarade orchestrée par l’inspecteur de français. Parmi les points inscrits dans la plate-forme des revendications, l’on relève la demande des enseignants qui consiste à faire évaluer les compétences et les capacités linguistiques de l’inspecteur de français, ainsi que l’évaluation de ses aptitudes en matière de présentation orale. Les enseignants placent leur totale confiance en l’inspecteur général dépêché par la direction de l’éducation, un cadre connu pour sa sagesse, son expérience et ses compétences et qui a déjà entendu toutes les parties prenantes, dans la hauteur de vue qu’est la sienne et son impartialité quant au traitement de cette affaire. Affaire à suivre.

Ahmed Mehdi
 

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