02 août 2012

POLYCLINIQUE D’AIN-NOUISSY : APRÈS PLUS D’UNE ANNÉE, LA RADIO TOUJOURS NON OPÉRATIONNELLE.

Un point de permanence et non point un plan d’urgence. Et pourtant ce n’était pas ce qui a été décidé au départ. Il s’agissait bel et bien d’un point d’urgence, pour alléger les UMC de Tigditt et de Mesra. En dépit de désappointement dû à la négligence des responsables du secteur, un autre dilemme vient se mettre en travers de l’espoir nourri par le citoyen d’Ain Nouissy et des communes avoisinantes. Le service de radiologie n’est toujours pas opérationnel.

Le plus désolant dans toute cette histoire, l’Etat a alloué des enveloppes financières faramineuses dans le cadre du développement du secteur de la santé et d’améliorer les prestations au niveau des structures d’accueil. Malheureusement, les responsables ne l’entendent peut-être pas de cette oreille. Aujourd’hui, il est plus que légitime à ce que le citoyen revendique ses droits en sa qualité de premier contribuable de ce pays et demande des comptes à certains responsables dont l’incompétence est plus qu’avérée. Tout le monde se demande pourquoi, la radio ne fonctionne pas et demeure sous son emballage depuis plus de deux années. A qui la faute ? Qui doit-on incriminer ? La question ne mérite pas d’être posée. En effet, une structure somptueuse, une polyclinique digne du nom, que celle d’Ain-Nouissy, qui a ouvert ses portes au public depuis plus d’une année, mais… Car il y a toujours un « mais ». Contre toute attente, le service de radiologie a été installé au premier, ce qui serait peut-être un handicap pour une catégorie de malade et de surcroît non opérationnel. Ce qu’il faut savoir officiellement aujourd’hui, c’est que la polyclinique d’Ain-Nouissy est une structure destinée à assurer une permanence médicale (Consultation et éventuellement évacuation) et non les prestations d’un service des urgences. Voilà une précision de taille qui nous a été livrée alors, par le directeur de la santé de la population de la wilaya de Mostaganem. Car la rumeur allait bon train, au sujet des futures missions de cette structure, tous les citoyens croyaient à des urgences médico-chirurgicales (UMC), mais ce n’est malheureusement pas le cas. Ce qu’il faut retenir surtout, selon le même responsable, ce point de permanence est doté de médecins permanents et d’un personnel paramédical en fonction des besoins de cette nouvelle structure. Pour ce qui est de la radiologie, dont la mission concernera grosso modo, le poumon, télé thorax et l’os, installée au premier étage, elle ne sera pas un handicap majeur selon lui, du fait que le malade sera assisté par des agents pour l’aider à monter au premier niveau pour y subir sa radio (propos recueillis en 2010), mais aucune amélioration à ce jour. Point d’urgence ou point de permanence, pas de radio. On est revenu au point de départ. Ce qu’il faut retenir comme fait nouveau, c’est tout simplement ce déménagement d’une ancienne structure à un autre, quoique l’ancienne répondait largement aux besoins de la population, d’autant plus qu’il s’agit des mêmes prestations médicales. Toujours est-il que cette polyclinique, qui a été conçue au départ pour être un point de permanence, n’a pas été accompagnée sur le plan technique, car en matière de faisabilité, le plateau technique composé essentiellement de la radiologie et du laboratoire et d’un fauteuil dentaire, devaient être prévus au rez-de-chaussée et le premier niveau pour les consultations, mais hélas les choses se sont passées autrement.

Ahmed Mehdi

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