Histoire avant 1848
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Vie des Communautés
Centenaire 1914-1918

Dimanche 6 Décembre 2009

DEVANT L’IMMOBILISME DE L’APC D’AÏN-NOUISSY : LA SOCIÉTÉ CIVILE INTERPELLE LE CHEF DE LA DAÏRA.

Et si la commune d’Ain-Nouissy ne disposait pas d’une sûreté de daïra, qu’adviendrait-il alors de nos enfants qui rejoignent quotidiennement leurs écoles, avec tous les risques que cela comporte pour leur vie.

En effet, les artères et les rues de la ville d’Ain-Nouissy, présentent un véritable danger pour les piétons et les élèves qui doivent rejoindre quotidiennement leurs établissements scolaires. Pas seulement, la majorité des quartiers et cités ne sont pas dotés de panneaux de signalisation règlementant la circulation urbaine et le plus intrigant dans toute cette histoire, reste l’insouciance des élus locaux et cette mauvaise impression qu’ils affichent et qui consisterait à n’accorder aucun intérêt aux problèmes de leurs concitoyens et à leur environnement, comme s’il s’agissait d’une démission collective, car figurez-vous et sans complaisance aucune, si ce n’est la présence quasi permanente des agents de l’ordre public dépêchés par les responsables de la sûreté de daïra à hauteur des principales intersections situées au niveau des deux grands boulevards, dans le but de dissuader les automobilistes à réduire la vitesse et à respecter les passages à piétons et d’apporter la protection aux élèves des différentes écoles primaires, qu’adviendrait-ils de ces petites créatures sans défense. Cette situation est d’autant plus inacceptable qu’intolérable, des élus qui n’ont aucun, sens de responsabilité préférant vaquer à leurs préoccupations personnelles en abandonnant le devoir sacré qui est celui de représenter dignement le citoyen et défendre ses intérêts. L’affairisme a prévalu et l’assemblée communale semble sombrer dans les ténèbres à tout jamais. De l’avis de tous les citoyens, à qui nous avons posé la question, plus de 80%, nous confirmait que c’est l’assemblée la plus archaïque et la plus médiocre qu’à connue la commune d’Ain-Nouissy, depuis l’indépendance de l’Algérie et d’ajouter, que depuis son installation, ses membres n’ont cessé de développer un climat de tension et de maintenir des clivages qui n’ont aucun sens, les chamailleries et autres algarades entres les membres ont conduit à une situation des plus déplorables qui sont indignes d’une représentation populaire. Par ailleurs, Ain-Nouissy, grâce aux différents programmes de développements initiés par l’Etat et le programme de relance économique du président de la République, a connu un développement local accéléré et un essor économique sans précédent et a vu sa population presque doubler en un temps record, ce boom doit-être accompagné par des moyens, tant humain que matériel pour maintenir la cadence du développement, dont la compétence et la rigueur demeurent des critères incontournables, malheureusement, ce n’est certes pas le cas pour la commune d’Ain-Nouissy, même les plus avertis des observateurs vous diront…Hélas ! Toutefois, les citoyens, représentés par la société civile et le mouvement associatif, ayant déjà compris qu’ils ne pouvaient s’attendre à grand-chose de cette assemblée, interpellent directement le chef de la daïra à l’effet de mettre en place une commission qui serait chargée d’étudier le plan de circulation urbain et d’en proposer la pose de ralentisseurs au niveau des grandes artères à l’image de la commune de Hassi-Mameche qui n’a pas tardé à lancer cette opération, ainsi que les panneaux de signalisation devant règlementer la circulation intra-muros dans le but d’atténuer des risques éventuels que pourrait engendrer une telle situation. Nos enfants risquent le pire et les dangers de la route les guettent au quotidien, de grâce faites quelque chose, c’est bien beau de voir les agents de l’ordre accomplir cette noble mission qu’est la protection des enfants, mais cela ne suffit pas et ne suffit plus, l’Etat doit mettre tous les moyens en sa possession pour venir à bout de ces problèmes.

Ahmed Mehdi

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