Histoire avant 1848
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Vie des Communautés
Centenaire 1914-1918

Mercredi 22 Août 2012

L’ASTHME OU RÂLES SIBILANTS, LA MALADIE QUI TUE À PETIT FEU.

L’asthme, cette maladie gênante et qui tue beaucoup de personnes se propage à une vitesse vertigineuse en Algérie et plus précisément dans les villes côtières et à titre d’exemple des villes d’Oran et de Mostaganem.

C’est  principalement  dans les villes  côtières où le taux d’humidité est très élevé que les asthmatiques souffrent le martyre et leur nombre s’accroit de jour en jour.  Par ailleurs, cette frange de la société  n’est pas vraiment prise en charge par l’Etat ni dans  les conditions de vie, ni dans la disponibilité des médicaments qui se vendent au prix fort et sont rares de surcroit.  Mais avant d’aborder  le sujet dans son ensemble, il serait judicieux d’abord de définir d’une façon succincte cette maladie.  L’asthme bronchique est défini comme une maladie de  forme bronchique  présentant une obstruction des voies respiratoires marquée par  des  attaques récurrentes de dyspnée paroxysmale avec sifflements dues à la  contraction spasmodique des bronches  c’est ce que l’on appelle des râles sibilants. On distingue par ailleurs, l’asthme bronchique chez le nouveau né, l’enfant et l’adolescent.  Quant à l’asthme compliqué, c’est l’asthme aigu et grave  chez l’adulte. Les causes réelles  pouvant causer l’asthme  sont multiples à savoir  les causes allergiques,  la pollution industrielle et automobiles, les pollinoses qui sont provoquées par le pollen et enfin  et surtout l’humidité du climat.  Dans le même ordre d’idées, il est à noter que suivant les dernières statistiques enregistrées, on ne dénombre pas moins de 40000 malades asthmatiques dans la seule wilaya de Mostaganem.  C’est dire  que le nombre est important et inquiétant. Il y a lieu de signaler, qu’à l’indépendance acquise, la wilaya de Mostaganem ne disposait que d’un seul centre pour asthmatiques qui était implanté  entre le tronçon de Hassi Mamèche et Ain Nouissy et qui fut complètement  abandonné et qu’on appelait  « l’école du Soleil » qui fut récupéré par la suite par une entreprise avicole.  Actuellement, nous n’avons   qu’une seule école à la cité des 300 logements à Tigditt mais qui n’est pas vraiment opérationnelle.  Bien que cette maladie qui est classée comme une maladie chronique, nous ne pouvons imputer cette responsabilité totalement à l’Etat  bien  qu’il y a une grande partie  de cette responsabilité qui lui incombe mais le malade est très indiscipliné médicalement. Concernant  la  prise  en charge du  malade, elle est presque  défaillante du fait du manque de structures spécialisées.  Par exemple, quand un malade en cas de crise  aigue, il est évacué vers les urgences médico chirurgicales pour lui administrer un traitement pour  une simple crise  passagère sauf  quand il est  en état de mal asthmatique,  il est hospitalisé au service pneumo et quand le cas s’aggrave de plus en plus, on l’oriente v ers la réanimation où il sera suivi par un médecin traitant.  Mais cette responsabilité est partagée étant donné que le malade indiscipliné ne suit pas les conseils  du médecin traitant  lors de l’éducation sanitaire, à savoir qu’il n’a pas d’hygiène de vie et quand on lui demande de ne pas fumer, il ne suit pas les conseils du médecin. D’où la complexité pour le médecin de suivre son  patient correctement.  Par ailleurs, un autre volet de la question se pose à savoir  le problème de la rupture des  stocks de médicaments  qui est trop fréquente  par l’indisponibilité  des produits sur le marché national en raison  de la nouvelle politique adoptée  pour ne pas importer certains produits qui sont indispensables mais rares  et excessivement chers comme par  exemple les produits FORADIL et SPIRIVA pour les petites bourses et donc les patients à défaut de produits, ils utilisent de la VENTOLINE aérosol . En outre, un autre grand problème  et qui est de taille à savoir que la situation sociale de tous les asthmatiques n’est pas la même pour tous. A titre d’exemple, nous avons  les travailleurs au  faible  revenu ainsi que les retraités dont le traitement ne dépasse pas les dix mille dinars et enfin les démunis.  Devant cette situation déplorable, nous  constatons que les  services de la  C.N.A.S  (Caisse Nationale  des assurés sociaux) maintiennent  les mêmes taux de prestations sociales depuis des décennies et pour  certains  asthmatiques  bien que cette maladie  soit classée « chronique » ne sont remboursés qu’à 80%.                 Ne serait-il pas plus judicieux d’organiser un colloque international  pour traiter  de la question de ce genre de maladie en invitant des spécialistes en gestion hospitalière, en assurance sociale etc…. pour essayer de trouver des techniques et des solutions adéquates  pour les sortir de ce marasme dans lequel  les malades asthmatiques  vivent quotidiennement.

Benyahia El Houcine

TRIBUNE LIBRE

1.Posté par Docteur BENKHEDACH Mohammed le 23/08/2012 19:08
Je ne sais comment remercier le journal"Réflexion" à l'importance qu'il donne aux asthmatiques ,dont le nombre ne cesse d'augmenter,aux déminus et aux gens ,qui ont besoin de s'exprimer.
http://www.aawm.dz

2.Posté par tayeb le 24/08/2012 21:52
L'Asthme est aussi causé par les cafards : blattes de type américaines, orientales ou germaniques. plus de 30% des ashmatiques ont eu cette maladie à cause de la présence des blattes ou petits cafards marron ou rouges dans leur domicile. Une étude française a démontré ce relation et cette cause et ainsi le pourcentage de 30% qui est énorme !
Il faut savoir que nos hopitaux, nos maison, nos restaurants, nos hotels et nos cuisines sont pleins de cafards de ce type ! les produits insecticides se trouvant sur le marché algérien ne font rien à ces cafards ! au contraire les insecticides favorisent l'asthme et comme vous le savez c'est un produit chimique dangereux pour nous ! Il y a un seul remède pour ces cafards c'est un gel spécial alimentaire non nocif que 1 ou 2 sociétés en algerie utilisent et par un professionnel formé pour ce travail.

Un cafard va au WC et ensuite transporte des milliards de microbes (sur les poils de ses pattes) et va au frigo et les dépose sur nos aliments (beurre, fruits etc..) et qu'on va consommer après !
Un fléau qu'il faut éliminer coute que coute et d'une façon sérieuse ! les médecins le savent !

Dr Tayeb

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