Samedi 2 Janvier 2010

TRANSPORT PUBLIC : LE CALVAIRE DES HARARTHA.

Les habitants du douar Harartha, relevant de la commune d’Ain Nouissy, sont confrontés quotidiennement au problème du transport public. Situé à seulement quelques kilomètres du village, à proximité d’autres douars, celui des Harartha est quasiment ignoré des transporteurs publics, malgré le nombre considérable de minibus. Les autres douars, situés dans le même axe que celui des Harartha, sont desservis régulièrement. C’est très rarement qu’un minibus ose effectuer un simple tour sans observer d’arrêt, alors que les Harartha se trouvent sur le même chemin. Auparavant tous les minibus desservant les douars relevant de la commune d’Ain Nouissy, et se trouvant sur la même ligne, effectuaient leur service régulièrement. Ce n’est donc que très récemment que ce service n’est plus effectué comme il le fut par le passé. Sidérés, les habitants du douar Harartha ne sachant que faire, face à cette situation qui semble s’éterniser, sont contraints de subir les aléas des transporteurs qui ne font qu’à leur tête. Il y a quelque temps les chauffeurs de minibus se plaignaient de la route qui était défectueuse. Mais depuis, elle a été repartitionneé. Tel n’est pas le cas aujourd’hui. En guise de solution à leur problème, les Harartha émettent les vœux de voir leur douar desservi en taxis étant donné que les minibus refusent d’assurer ce service. Parmi les habitants il y a des personnes âgées, des malades et des enfants qui ne sont pas en mesure de se déplacer à pied, de leur douar vers le village et vice versa. Très souvent ils sont contraints d’attendre de longues heures le passage d’un minibus, quand il lui arrive d’atteindre les Harartha. Ce qui n’est toujours pas le cas. Ceci étant, les habitants du douar Harartha interpelle les élus de leur commune et la direction des transports de wilaya pour qu’il soit mis fin à leur calvaire qui n’a que trop duré jusque là.

D.B Hafida

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