Histoire avant 1848
Archives / Bibliothèque
Vie des Communautés
Centenaire 1914-1918

Lundi 20 Septembre 2010

AIN NOUISSY : UN TOXICOMANE S'IMMOLE PAR LE FEU.

Les méfaits de la drogue ne mènent qu’au drame, ils viennent d’en faire une nouvelle victime qui vient de mettre fin à ces jours à Ain Nouissy, localité distante d’une quinzaine de kilomètres de Mostaganem, en recourant à une abominable forme de suicide : l’immolation par le feu … ! A quelques centaines de mètres du chef-lieu de commune de Ain Nouissy, un nouveau drame vient défrayer encore l’actualité locale de la cité « Kharouba » qui ne cesse d’être pointée du doigt, à cause des maux sociaux et des drames qui ne cessent de la caractériser depuis son inauguration à ce jour. Ainsi, à deux jours de la fête de l’Aïd El Fitr, un jeune âgé de 24 ans, fort connu au sein de la cité ,pour son penchant à la drogue, surtout la prise quotidienne de psychotropes, s’est immolé par le feu, suite à une bagarre où il a été roué de coups violents par son adversaire ,selon des sources recueillies sur place ,qui nous ont également informé que la victime se comportait sauvagement avec les gens de la cité, ne respectait personne et s’attaquait souvent aux voisins pour un rien, il s’est distingué , au cours du Ramadhan, par le non respect du jeûne et ne se cachait point pour « manger » à la vue de tout le monde . Pour en savoir davantage sur ce drame qui a mis en émoi cette cité qui ne cesse de vivre de drame en drame, nous nous sommes rapprochés de la sûreté de daïra où nous avons appris que l’acte d’immolation a bien eu lieu et que la victime était bien connue pour ses penchants pour le suicide et la drogue ,sa boiterie est la conséquence d’une tentative ratée . Il se trimballait avec une bouteille d’essence et voulait faire peur aux autres, il a versé le carburant et a mis délibérément le feu sûr son corps, qui a pris feu de partout. Alertés par les voisins, de ce drame qui prenait naissance, il fut transporté aux urgences où il a été pris en charge, malheureusement la gravité de ses brûlures ne plaidait pas en faveur. Selon un avis médical, son capital d’espérance de vie était compté et le danger de mort le guettait de jour en jour. Il décéda après une semaine, des suites de complication de ses brulures graves.

Mohamed El Amine

© Copyright G. LANGLOIS/site ANLB