Histoire avant 1848
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Vie des Communautés
Centenaire 1914-1918

Samedi 10 Octobre 2009

L’AFFAIRE DE MAUVAISE GESTION DE L'APC AIN-NOUISSY : LA JUSTICE SE SERAIT SAISIE DU DOSSIER.

Selon toute vraisemblance, les choses auraient pris une autre tournure, une tournure plus sérieuse dit-on. Selon les premières informations recueillies, la justice se serait saisie du dossier de l’APC d’Ain-Nouissy.

Le dossier aurait même été confié aux services de la police judiciaire relevant de la sûreté de wilaya de Mostaganem, c’est désormais le SWPJ qui prendra cet épineux dossier en charge. Rappelons par ailleurs que cette affaire a fait un tollé général tant au niveau communal que wilayal, provoquant le courroux du premier responsable de l’exécutif sur la manière de faire et les agissements irresponsables de certains élus. En effet, tout à commencer par le fameux rapport adressé aux autorités locales par le 2eme vice président de l’APC, qui dénonçait à l’époque une certaine opacité dans la gestion des affaires de la commune et l’omerta exercé par ses collègues de l’exécutif communal sur certains dossiers afférents aux dépenses d’approvisionnement en différents produits nécessaires au bon fonctionnement des services communaux. Ce rapport a eu pour effet, la mise en place d’une commission d’inspection décidée par Mme le Wali, présidée par l’inspecteur de l’administration générale de la wilaya, s’en suivit une autre commission, composée cette fois par les représentants des deux directions les plus concernées en la matière, à savoir la direction des affaires locales (DAL) et la direction de la réglementation et des affaires générales (DRAG), dont les résultats de ses travaux auraient fait ressortir certaines incohérences en écritures comptables, le non respect des procédures réglementaires en matière d’approvisionnement etc… Cette polémique a été à l’origine plus tard de coups bas et autres querelles entres membres de l’assemblée, les quels ont décidé le mois de juin dernier d’écarter le 2eme vice président de l’exécutif communal. Les rapports des deux commissions, finalisés et remis au chef de l’exécutif de wilaya, n’ont laissé aucun doute au wali pour prendre les décisions qui s’imposaient à l’effet de sauvegarder les intérêts de la commune de la sauver de cet engrenage. Et la première décision prise fut carrément la suspension du premier vice-président de l’APC, tout en saisissant la justice croit-on savoir à cette époque, chose qui s’est confirmée, ces jours-ci, du fait que la justice s’en est saisie du dossier. Pour le moment rien n’a filtré, si ce n’est que l’enquête aurait été officiellement enclenchée. Nous y reviendrons dans nos prochaines éditions.

Ahmed Mehdi

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