Histoire avant 1848
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Vie des Communautés
Centenaire 1914-1918

Mardi 17 Avril 2012

IMMEUBLE DE CENTRE-VILLE DE MOSTAGANEM : UN DANGER PUBLIC, HALTE AU RAFISTOLAGE ET AU BACLAGE.

Les vieux immeubles du centre ville de Mostaganem, datant de l’époque coloniale ne cessent de perdre de leur originalité de leur esthétique et de leurs ornements sans que l’on prenne la peine de les restaurer ou de les entretenir.

Ces immeubles, conçus dans le style colonial s’effritent au fil des années, représentant un danger permanent  et qui vient surtout des balcons, car des pans entiers se détachent et chutent de temps à autre sur les passants. C’est ce que nous avons remarqué au niveau de la rue Belhamri Med « ex Maginot, » qui mène à la Munatec. En effet, des pans entiers de ces balcons, se sont détachés dernièrement , et ont failli blessé ou même tué des passants, qui heureusement ne se trouvaient pas en dessous pour recevoir sur la tête ces blocs de béton et de pierre. Si aucune victime n’est à déplorer, c’est surtout grâce à la vigilance des commerçants domicilié au niveau de cette rue du centre ville, qui sont toujours sur le qui vive et sont là à faire les surveillants pour avertir les passants du danger. Ces vieux immeubles, sont en train de se dégrader sans que les autorités ou les habitants qui y résident ne prennent au sérieux la menace. Est-il concevable que les autorités ou les habitants de ces immeubles, regardent sans réagir la dégradation de ces bâtisses qui sont un patrimoine et que l’on doit préserver, comme s’ils n’étaient point concernés chose inimaginable et qui ne se passe qu’à Mostaganem. A ce propos, l’on a relevé que ces immeubles datant du 20ème siècle, n’ont jamais fait l’objet d’aucune visite technique voire une  expertise, et ce, depuis l’indépendance du pays selon certains anciens résidents. Il  convient ici de rappeler, que le problème du vieux bâti du centre ville  se pose avec  acuité, depuis des années du fait que personne n’ait voulu prendre ses responsabilités. Le plus grave, c’est que l’on procède aux ravalements de certains immeubles anarchiquement sans qu’aucune réparation, réfection  ou travaux de maçonnerie sur ces édifices et en particulier sur ces balcons qui menacent ruine n’aient été entrepris par les équipes chargées de ces travaux, pour les consolider mis à part  quelques crépissages grossiers, avant la peinture, pour donner le change, alors que ces immeubles exigent d’être pris en charge par des professionnels. Un regard, sur l’état lamentable de ces balcons qui surplombent les rues et les avenues du centre ville suffit à mettre en relief la négligence des pouvoirs publics d’où la sous évaluation des risques que représentent les balcons et ornements architecturaux, qui ont tendance à se dégrader et se détacher de ces édifices qui ont plus d’un siècle pour certains. Il suffit de voir de quelle façon l’on procède et l’on traite ces édifices, pour constater que c’est du travail bâclé qui a été fait et que le problème d’entretien de ces immeubles reste d’actualité depuis le temps qu’on en parle. Aussi les menaces d’effondrement imminent de certains balcons sur les passants, est suspendu aux décisions des autorités qui à ce jour n’ont pas pris de décisions pour y remédier, afin d’éviter le pire au citoyen. Les pouvoirs publics, sont plus que jamais  interpellés pour prémunir les citoyens contre ce danger potentiel et pour une fois chargé des agents pour le suivi des travaux d’entretien et de  ravalement de ces immeubles, d’où la responsabilité de ces entrepreneurs, qui ne sont là que pour se faire de l’argent au détriment du contribuable. A bon entendeur salut.

Benyahia Aek

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