Lundi 31 Décembre 2012
MOSTAGANEM RÉTRO 2012.
Comme chaque année, à la fin du mois de décembre, la rédaction du journal Réflexion vous propose un tour d’horizon des faits marquants de l’actualité Mostaganémoise de l’année. Des faits sanglants qui ont marqué avec douleur le mois sacré de Ramadhan, des contestations sociales qui ont failli générer des émeutes dans plusieurs quartiers de la ville et dans d’autres communes limitrophes de Mostaganem et jusqu’au drame de Chemouma qui a bouleversé le quotidien des enfants de la ville de Sidi Said, en passant par les dizaines de suicides survenus un peu partout en grand nombre dans les douars et les quartiers de la ville des Mimosas dont le drame du jeune père qui s’est immolé à l’intérieur du siège de la daïra de Mostaganem. Votre quotidien revient en quelques lignes sur ces grands moments.
L’année 2012 a été marquée par un grand nombre de suicides, de crimes crapuleux et d’accidents mortels ainsi que le phénomène de la « harga » qui a eu sa part en cette année que nous vivons son dernier souffle.
2012 ou l’année des suicides à Mostaganem
Le 26 septembre 2012, Khalid, un jeune père de 32 ans, s’est immolé par le feu à l’intérieur du siège de la daïra de Mostaganem, à cause d’un logement qu’il demandait depuis des lustres, et qui n’a pas été convenablement pris en charge. Ce dernier vient de rendre l’âme à son Créateur à l’hôpital de Douira à Alger une semaine après. Au lycée Ould Kablia Saliha, un élève de seconde a tenté de se suicider, durant le mois de septembre, en se défenestrant du 1er étage du lycée. L’élève en question, disciple en 2ème année littéraire, âgé de 17 ans, et qui a brusquement enjambé la fenêtre de sa salle de cours et se jeta dans le vide, souffre d’une fracture au fémur. A Yanarou, une bourgade relevant de la commune de Sour, une jeune femme se suicide pour refuser un mariage forcé. Ainsi, devant la pression familiale pour l’amener à accepter le mariage forcé, cette dernière a mis fin à ses jours. A Mostaganem ville, au quartier « Mont-Plaisir », un jeune adolescent, âgé de 16 ans, dénommé « Walid », pâtissier de son état, a mis fin à ses jours en s’immolant par le feu en son domicile familial après s’être aspergé d’essence, l’intervention de ses parents, ne lui a pas été salutaire. Selon les informations recueillies, le jeune voulant tenter de regagner l’autre rive de la méditerranée, a donné 6 millions de centimes à ses amis pour qu’il soit parmi eux dans l’aventure. Le jeune, surpris de savoir qu’il a été victime d’une escroquerie de la part de ses camarades, qui se sont emparés de l’argent et prirent le large, a décidé de se donner la mort. A douar de Sidi Medjoub à Hassi Mamèche, une femme âgée d’environ 46 ans s’est suicidée par pendaison dans sa maison. Selon les informations recueillies, la femme s’est disputée, la veille, avec son mari et a quitté le domicile conjugal pour rejoindre celui de ses parents dans la wilaya de Chlef. Le père de la femme ayant refusé qu’elle reste chez lui, l’a ramenée chez son mari. De ce fait, selon nos sources, la femme a préféré mettre fin à ses jours plutôt que de rester avec son mari. A la commune de Hadjadj une jeune lycéenne âgée de 18 ans a mis fin à ses jours en se jetant du 3éme étage de l’immeuble de son domicile dont les causes de cet acte désespéré demeurent inconnues. A l’ADE de Mostaganem, deux agents de sécurité ont tenté de se suicider par immolation suite au refus de la direction de renouveler leurs contrats de travail. Au quartier HLM, un homme âgé de 70 ans s’est suicidé en se jetant du 3ème étage d’un immeuble des HLM à Mostaganem, une enquête, a été ouverte pour déterminer les causes et les circonstances de ce drame. A Mesra, une femme mariée s’est suicidée en se jetant du 3éme étage, les causes de cet acte désespéré demeurent inconnues. A Nekmaria dans la daïra de Achaacha , une mère de trois enfants ,Z. F. âgée de 37 ans, habitant au douar d’Ouled Tayeb ; s’est donnée la mort par pendaison. Selon les informations recueillies, il était 1h du matin quand le mari de la victime a été réveillé par les pleurs de son petit enfant. dans la même commune, un autre suicide a été enregistré en l’espace de 48 heures, il s’agit d’un jeune homme, Z. A. âgé de 20 ans habitant le douar Beghaidia , s’est donné la mort par pendaison. La victime a été découverte, corps sans vie, allongée au milieu d’une serre. Dans la commune avoisinante , à Tazgait , au douar , Ain Tounine ;un jeune homme de 26 ans s’est donné la mort par pendaison .Selon des sources fiables, le malheureux suicidé, sans emploi fixe, fait partie d’une famille nombreuse dont les conditions sont jugées difficiles. Les causes du drame demeurent jusque-là inconnues. Un autre jeune a tenté de mettre fin à ses jours, le 28 février 2012, au niveau de la cité du 5 juillet à Mostaganem. Ce jeune qui d’après certains témoins serait un homme souffrant de troubles psychiques, s’est aspergé d’essence mais a été empêché par les riverains de passer à l’acte final. Toujours dans la même zone de Mostaganem, une jeune fille tente de se suicider à la résidence universitaire Chemouma.
2012 ,année meurtrière à Mostaganem
L’année 2012 a été marquée par le crapuleux crime de la cité Chemouma qui a été le théâtre d’une scène de décimation d’une famille entière. Une famille abominablement décimée par un monstre humain. L’assassin a tué froidement à l’aide d’un objet solide le chef de famille, la mère âgée de plus de 50 ans, sa fille de 17 ans, ainsi que la petite nièce, âgée de 7 ans et qui devait fêter son anniversaire le même jour de son assassinat. Le même scenario continue au quartier El Arsa, le 2 janvier 2012, un jeune âgé d’une trentaine d’années, répondant aux initiales de B.H, mécanicien de profession a poignardé son jeune frère au sein même du garage, où il exerce pour une cause inconnue. Au quartier Cochon-ville, un jeune a été sauvagement tué à coups de hache, dans les alentours du jardin public suite à une rixe. Au quartier populaire de tigditt, un jeune tue son voisin pour une fuite d’eau à Mostaganem. Après une autre rixe qui a éclaté entre deux voisins résidant à la cité des 300 logements pour une fuite d’eau dans le domicile de l’un d’eux. Le fils du voisin a éventré son voisin- un jeune âgé d’environ 30 ans- à l’aide d’une épée, causant sa mort immédiate. A Ain Tédelès, un policier en congé tue un citoyen et le déleste de sa voiture. Le policier, a usé de son arme de service contre un citoyen dénommé K.B, âgé de 43 ans, tôlier de son état. La genèse de cette affaire a commencé quand le policer, dénommé A.L., âgé de 40 ans et qui est en fonction à Alger, a voulu s’accaparer du véhicule de la victime, que cette dernière l’utilisait comme taxi clandestin chaque soir. Dans la localité d’Ain Sidi Cherif, un sexagénaire a été poignardé et délesté de son véhicule. La victime répondant aux initiales de H.B a été sauvagement poignardée et délestée de son véhicule de marque « Clio Classic », par deux malfrats armés de sabres et d’épées sur la route menant à la localité d’Ain Sidi Cherif. Dans la commune d’Ain Tédelés , un jeune âgé de 17 ans a été poignardé en plein centre-ville à sa sortie de la douche. Selon les informations recueillies, un individu lui aurait asséné un coup de couteau au niveau du cœur. Dans la région de Mesra, un mineur poignarde mortellement son cousin au niveau de l’abdomen, une agression fatale qui ne lui a laissé aucune chance d’échapper à la mort. Le meurtrier, âgé seulement de 17 ans et qui n’est autre que le cousin de la victime n’a laissé aucune chance à cette dernière qui est décédée sur place en pataugeant dans une mare de sang. Selon la source, ce drame est intervenu suite à un différent entre les deux cousins. La suite des crimes s’allonge par la mort mystérieuse d'un homme sur la voie publique à Ain Nouissy . La victime est originaire de la commune de Sour dans la daïra d’Ain Tédélès, a été subitement pris d'un malaise selon les autres ouvriers. Après quoi, il a été libéré pour se rendre à une salle de soins. Découvert gisant sur la voie publique, il fut transporté aux urgences pour déterminer les probables causes de ce décès qui garde à présent tout son mystère et que seule l'autopsie finira par mettre à nu. Dans la commune de Kheir Eddine, un enfant de 7 ans a succombé à ses blessures après avoir été tabassé par son père qui voulait lui donner une correction. Selon des sources, le défunt enfant, vivant avec son père et sa belle-mère, a été frappé en premier lieu par cette dernière, qui a affirmé d’avoir agit ainsi après que l’enfant l’ait insulté. Après le retour du père, l’enfant a été frappé une deuxième fois. Mais cette fois-ci lui a été fatale. Roué de coups, le petit enfant perdit connaissance et rendit l’âme quelques heures après. Dans la commune de Mansourah, après avoir abusé et assassiné une handicapée, l’assassin ,un faux gendarme écope de la perpétuité. Il s’agit de la victime A.J résidente à la wilaya de Relizane qui a été la proie de l’inculpé FM âgé de 26 ans. Enfin à la cité El Arsa ,un jeune de 22 ans a été assassiné durant la soirée du mardi 20 mars 2012 .Le jeune aurait reçu un coup sur la tête et aurait été retrouvé gisant par terre.
L’épée, le seul langage des délinquants
Les découvertes macabres ont laissé leurs coches durant l’année 2012.En effet, un homme fonctionnaire de son état répondant aux initiales C.B âgé de 50 ans a été trouvé égorgé dans la zone industrielle de Mesra. La victime a subi plusieurs coups de couteau selon notre source. Dans la commune de Sidi Lakhdar, un jeune retrouvé pendu dans le domicile familial. Selon nos sources, la découverte macabre a été l’œuvre du père qui s’est réveillé avant l’aube, comme d’habitude, pour accomplir la prière du Fadjr. Une enquête a été ouverte par la police pour élucider ce drame. Une autre découverte macabre d’un jeune étudiant à Ouled Boughalem a défrayé la chronique de cette paisible bourgade. Vers 2h du matin, le corps d’un jeune étudiant universitaire de 22 ans; a été découvert allongé par terre à quelques mètres de son domicile familial. Selon des sources concordantes, le défunt a été mortellement blessé à la nuque par un objet contondant lui causant un grave traumatisme crânien. Au douar 0uled Bouziane à Sidi Ali, un groupe de chasseurs a fait la découverte macabre d’un homme pendu à un arbre. Il s’agit d’un homme, M. L. âgé d’environ 47ans, et qui est natif du dit douar. Le corps a été trouvé en état de décomposition avancée. En fait, la victime a été portée disparue depuis presque un mois où des efforts intenses ont été déployés à sa recherche. Dans la région de Bouguirat, un autre fonctionnaire découvert mort, selon les informations recueillies, la victime a reçu un coup au niveau de la tête. Alertés, les éléments de la protection civile se sont dépêchés sur les lieux afin de transférer la dépouille vers la morgue de l’hôpital de « Che Guevara » de Mostaganem afin de subir une autopsie. A 50 km à l’Est de Mostaganem et précisément à Sidi Lakhdar, un homme dans la cinquantaine a été retrouvé, gisant sur la terrasse d’un immeuble par les voisins. On termine cette série d’horreur par l’information de la mort mystérieuse d'une mère et de sa petite fille à Fornaka . Les deux victimes, dont la mère, âgée de 26 ans répondant aux initiales de B.N, et sa petite fille, âgée de 06 ans répondant aux initiales de B.L ont été évacuées vers l’hôpital de la ville où leurs corps ont été transférés à la morgue pour les fins d'autopsie qui révélera les probables causes de cette énigmatique mort.
Accident de la route: plus de 25 morts et900 blessés en 2012
Durant l’année 2012, les services de la protection civile ont dressé un bilan macabre où 721 interventions ont été enregistrées. Durant cette période qui s’étale du 1er janvier au 17 octobre, les éléments de la protection civile de la wilaya de Mostaganem ont enregistré 23 cas de décès et 831 blessés en 721 accidents de la circulation routière à travers le territoire de la wilaya en 10 mois seulement et le bilan peut s’être alourdit durant les deux derniers mois. Aux dernières informations on apprend que25 morts et 900 blessés ont été enregistrés durant l’année 2012. Il est à rappeler qu’en 2011, 38 personnes ont trouvé la mort et 955 autres blessées dans 592 accidents enregistrés par les mêmes services.
6 personnes meurt au fonds des puits en 2012
La multiplication des puits abandonnés sans être remblayés ne cesse de présenter un véritable danger de mort en zones rurales. Quatre personnes d’une même famille, âgées respectivement de 25, 40,42 et 48 ans, ont trouvé la mort et trois (03) autres ont été blessées dans un puits d’une profondeur de 25 mètres dans le Douar d’Ouled Moummen relevant de la commune de Mesra. Alors qu’une autre victime, un vieux de 78 ans répondant aux initiales de B.M, originaire de la localité de Kedadra, a trouvé la mort dans un puits. La liste des disparus au fond des puits s’achève par la chute d’une fillette de 3 ans dans un puits de 26 mètres à Achaacha
Les fautes médicales étaient présentes en 2012
Un bébé de 24 mois succombe suite à une circoncision à Sidi Lakhdar .Selon nos sources d’informations, la famille ignorait que le saignement interrompu est du seulement à l’opération, malheureusement, le bébé s’est vidé de tout son sang. Evacué vers les urgences de l’hôpital de Sidi-Ali, la victime est arrivée morte.
Harraga, kif et Vol
Trois bijouteries ont été attaquées par des bandits en 2012. A Achaacha , une bande de cambrioleurs composée de trois individus a attaqué une bijouterie en plein jour dans la commune d’Achaacha. Le propriétaire a été frappé à la tête par une batte de baseball et blessé à la main par un coup de sabre. Dans la commune avoisinante à Sidi Lakhdar, une autre bijouterie sise à Sidi Lakhdar a été attaquée en plein jour par une bande de quatre malfaiteurs dont une femme. Les trois agresseurs ont fait irruption dans la bijouterie où ils ont violemment agressé le bijoutier en le poignardant à l’arme blanche puis ils lui ont ligoté les mains et fermé la bouche à l’aide d’un ruban. A Mostaganem, une bijouterie a été cambriolée à Kadous El Madah, par des individus inconnus qui se sont emparés d’un lot de bijoux d’une valeur de 40 millions. Au quartier ElHouria, une autre bijouterie a été cambriolée par trois individus, arrêtés par la police une semaine après, les cambrioleurs ont volé au propriétaire de la bijouterie une quantité d’or d’une somme de 100 millions de cts. Le phénomène des harragas a connu un recul en 2012 mais quand même quelques chiffres ont fait leur présence durant cette année. Quelques 18 harragas qui voulaient rejoindre les côtes espagnoles à bord de deux barques de pêche depuis Sidi Lakhdar, ont rebroussé chemin de crainte d’un naufrage suite aux fortes vagues. A Hadjadj , 20 harraga interceptés au large ,alors qu’ils étaient entassés dans une embarcation de pêche motorisée et 13 harraga mostagannémois ont été refoulés d’Espagne, après avoir été encerclés par les forces espagnoles avant d’être placés au niveau des différents centres réservés aux immigrants clandestins. Le trafic de la drogue n’a pas laissé passer l’année 2012 sans afficher son rôle. En effet , la gendarmerie nationale a procédé à l’arrestation de 3 personnes à MESRA et a saisi 7 kg de kif ainsi que la découverte de 30 kg de kif rejetés par la mer au large de Chaâibia, plage relevant administrativement de la commune de Benabdelmalek Ramdane . 60 kg de kif traité rejetés par la mer à Ouled Boughalem
Les insolites Mostaganémoises de 2012
EN PRISON POUR UN MINABLE BILLET DE 1000 DINARS
Pour un minable billet de 1000 dinars, un policier écope de deux ans de prison, il s’agit d’un officier de police âgé de 36 ans qui a été condamné pour une affaire de corruption. L’officier en question a interpelé un jeune homme recherché par les instances judiciaires, et lui a fait part de ces informations, avant de l’informer qu’il peut fermer les yeux au sujet du mandat d’arrêt s’il lui est glissé la somme de 5.000 DA. La personne recherchée ne détenait pas la totalité de ladite somme, néanmoins en possession de la bagatelle de 1.000DA, il ne tarda pas de proposer ce minable billet à son interlocuteur qui accepta la transaction. Un laps de temps après, le jeune homme récidiviste de son état, prit le cap vers la sûreté de wilaya où il déposa plainte en bonne et due forme. Ainsi, une prompte action a été de suite engagée et l’officier de police fouillé s’est avéré bel et bien détenteur du fameux billet. Ce qu’il lui a valu, avant-hier, un mandat de dépôt, suite à sa présentation devant le procureur.
UN IVROGNE PROFANE UNE MOSQUEE A MOSTAGANEM
Le 28 Aout 2012, un an de prison ferme, tel a été le verdict prononcé à l’encontre d’une personne qui n’a pas trouvé mieux pour siffler sa bouteille de vin, que de profaner un lieu de culte.
SAISIE DE PNEUS ET DE TABAC PORTANT LE NOM D’ALLAH
Durant l’année 2012, le tabac à chiquer et des pneus de motocycles portant minutieusement la transcription de Dieu « Allah Akbar » ont inondé le marché Mostaganémois.
UN FAUX MAGISTRAT ARRETE A MOSTAGANEM
La sureté de wilaya de Mostaganem a arrêté un individu qui se faisait passer pour un magistrat. Après le dépôt de plainte du citoyen, une souricière a été tendue au faux magistrat qui sera pris en flagrant délit au niveau d’un restaurant situé à la Salamandre. Il s’agit d’un homme âgé d’une quarantaine d’années, natif de la wilaya de Boumerdes, et résidant à Mostaganem.
Riad
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