Samedi 04 août 2012
ALERTE AUX MTH AU DOUAR DENDEN, 3 DOUARS EN DANGER A AÏN NOUISSY.
Les résidents du douar Denden relevant de la commune de Ain Nouissy ne savent plus à quel saint se vouer vu le calvaire qu’ils vivent il y a presque un mois. En effet, ces derniers sont inquiets à cause d’une canalisation des eaux usées qui a été endommagée depuis un mois et qui n’a pas été réparée, formant une grande mare d’eaux usées, et constituant ainsi un vrai danger car cette mare se situe juste en dessus du canal principal du château d’eau qui approvisionne trois douars (Amairia, Hrarta et Denden) en eau potable.
Cette situation provoque beaucoup de désagréments pour les riverains surtout ceux voisins de cette mare d’eau usées. Rencontré sur les lieux, un habitant nous a affirmé : « Nous avons alerté les autorités locales (APC, daïra et même la gendarmerie nationale) du vrai danger qui guette les habitants de ces trois douars, parce que si l’eau usée s’infiltre dans la canalisation de l’eau potable alors la ville de Mostaganem et précisément la commune de Ain Nouissy va déplorer des centaines de victimes qui vont être contaminées et exposées à des maladies à transmission hydrique comme (la fièvre typhoïde, choléra…etc ) ». Alors que cette situation dure depuis presque un mois, toutes les autorités
et les services concernés à commencer par l'APC de Ain Nouissy, la daïra, n’ont pas réagi. Ce citoyen nous a ajouté que : « Les autorités
jouent le rôle du sourd muet, on s’est adressé à eux plusieurs fois pour qu’ils nous règlent ce problème afin d’éviter le pire, mais à chaque fois
on retourne bredouille, ils sont au courant du réel danger, mais ils n’interviennent pas, nous vivons le calvaire depuis presque un mois surtout durant la nuit où l’odeur nauséabonde et les moustiques nous pourrissent la vie », sans oublier que ce trou d’égout à ciel ouvert se trouve juste à côté de la mosquée du douar, alors jusqu’à quand les autorités fermeront elles l’œil sur une catastrophe de cette envergure qui peut causer des dommages irréversibles à des centaines d’habitants et surtout à des petits bambins qui boivent chaque jour de cette eau, il faut empêcher l’irréparable de se produire.
B. Kamel
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