Histoire avant 1848
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Vie des Communautés
Centenaire 1914-1918

Mardi 4 février 2014

DÉBAT SANS CONCESSIONS À L’APW : LES MALFAÇONS MONTRÉES DU DOIGT.

Un bureau d’études qui avait les faveurs des anciens responsables a provoqué de véritables catastrophes dans l’élaboration et dans le suivi de pas moins de 11 projets de constructions.

Mettant à profit la tenue de la 4ème et dernière session de l’APW de 2013, le wali de Mostaganem n’a pas manqué de fustiger les entrepreneurs ainsi que les bureaux d’études à l’origine des nombreuses et parfois ruineuses malfaçons constatées dans nombre de projets. Lui succédant, le SG de la wilaya n’a pas manqué de souligner qu’à lui seul, un bureau d’études, qui avait les faveurs des anciens responsables, a provoqué de véritables catastrophes dans l’élaboration et dans le suivi de pas moins de 11 projets de constructions. C’est dire combien les complicités et l’absence de suivis rigoureux étaient en vogue. Intervenant à leur tour, certains élus ont fustigé la manière dont a été conduit le projet de l’hôpital de 240 lits, appelé à devenir le futur appendice de la faculté de médecine.

Le projet, dont les travaux ont été interrompus pendant 6 ans et qui aura englouti jusqu’à ce jour, selon les propos de l’actuelle directrice des équipements, la bagatelle de 373 milliards de cts. Le plus désolant dans cette scabreuse affaire, c’est le rythme de réalisation qui traîne en longueur au point que la responsable de la DLEP a jugé utile de rappeler qu’elle n’est à ce poste que depuis seulement deux années, ce qui la disculpe personnellement, d’autant que sans son implication constante et soutenue, jamais la faculté de médecine n’aurait été livrée dans des délais aussi rapprochés. Parmi les rares citoyens présents à cette ultime session de l’APW, cet ancien élu ne cache pas sa colère à l’encontre «du bureau d’études» mais également «des responsables de l’exécutif qui   ont fait montre d’un laxisme coupable», ajoutant que «sous d’autres cieux, ces responsables auraient fait l’objet, à tous le moins, de sanctions administratives».

La situation des 4 hôpitaux de province n’est pas en reste, puisqu’à ce jour aucun des hôpitaux de 60 lits de Mesra, Aïn Nouissy, Aâchaâcha et Bouguirat n’a été livré, certains accusant des retards abyssaux et ployant sous les malfaçons et autres défauts techniques inadmissibles, pouvant entraîner de surcoûts inconsidérés et surtout entraver la bonne marche de ces structures de santé, une fois mises en activité.

Ali Tlemçani

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